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الجمعة، 25 مايو 2018

25 MAI 1958: BATAILLE DE REMADA

Trois mois seulement après le bombardement de Sakiat, une formation française de trente blindés, équipés d’armes automatiques et de canons, brava l’interdiction tunisienne, quitta la base de Remada et occupa le village de Bir ‘Amir, situé à 40 km plus au Nord. Le 19 mai 1958, les forces tunisiennes, qui ont reçu des renforts venant de Tataouine, réussirent à les déloger et les pourchassèrent jusqu’à leur camp. De nouvelles troupes furent également postées tout autour, à Hashim, Oued al-Ghar et à Kambut, afin d’isoler la base et de l’empêcher de recevoir des renforts des postes avancés de Dhiba et de Bordj-le-Bœuf (actuel Bordj Bourguiba). Le soir du 24 mai, un blindé français fut détruit en tentant de forcer un barrage tunisien à Kambut, sur l’axe reliant Remada à Bordj-le-Bœuf. Une seconde offensive coûta aux Français de lourdes pertes. Suite à l’interception de renforts venant de Dhiba, des avions décollèrent de l’Algérie voisine et pilonnèrent durant toute la journée du 25 mai les positions de l’armée tunisienne et des habitations civiles. Une famille entière fut décimée. Les forces tunisiennes se retirèrent vers les collines avoisinantes et continuèrent à harceler leurs ennemis retranchés autour de Remada. Les affrontements, qui cessèrent le 28 mai, coûtèrent la vie à des dizaines de soldats tunisiens, parmi lesquels se trouvait un des plus grands héros de la résistance, le mythique Mosbah Jarbou‘. Les Français ne déplorèrent que cinq victimes et dix huit blessés. Six de leurs véhicules militaires furent, en outre, détruits. Une plainte fut également déposée au Conseil de sécurité le 29 mai 1958. La commission américano-britannique de bons offices, formée par l’instance internationale, proposa le retrait des forces d’occupation de tout le territoire tunisien, à l’exception de Bizerte, à propos de laquelle elle engagea les deux parties à entamer des négociations. Par un échange de lettres (17 juin 1958), les Français s’engagèrent à retirer dans un délai de quatre mois leurs troupes, tout en promettant un accord bilatéral relatif à Bizerte. Cette offre fut acceptée par la partie tunisienne, car elle garantissait l’inviolabilité de ses frontières. Malgré cet accord, les Français ont continué leurs agressions contre les confins occidentaux, où cent quatre-vingt-seize accrochages les opposèrent aux résistants algériens entre juin 1959 et mars 1960. Du 28 mai au 2 juin 1960, le territoire national fut intensément pilonné par l’artillerie lourde, dans le cadre de l’opération « Boxe ». Vers la même époque, le dispositif français de Bizerte fut renforcé par de nouveaux avions, des vaisseaux et des équipes de parachutistes, afin de renforcer la mainmise sur cette base stratégique et de mettre les Tunisiens devant le fait accompli. http://www.hmp.defense.tn/index.php/formation/formation-professionnelle/les-batailles-d-evacuation







الأربعاء، 25 أبريل 2018

Commemoration du décès de Behi LADGHAM le 13 avril 1998 الذكرى العشرون لوفاة المرحوم الباهي الادغم

Behi Ladgham né le 10 janvier 1913 à Tunis et mort le 13 avril 1998 à Paris, est un homme politique tunisien, ayant occupé plusieurs postes importants auprès du président Habib Bourguiba. Militant pour l'indépendance, il devient le troisième Premier ministre de la Tunisie et l'un des bâtisseurs de la Tunisie moderne, en contribuant à fonder l’armée nationale. Incarcéré à plusieurs reprises, il participe aux négociations franco-tunisiennes pour l’indépendance et doit, durant sa carrière politique, trouver une solution aux différends tuniso-égyptiens et faire face à plusieurs crises dont la crise de Bizerte, la nationalisation des terres appartenant aux colons, le règlement du contentieux frontalier avec l’Algérie et la crise jordano-palestinienne de 1970. Le 7 novembre 1969, après avoir été un chef du gouvernement de facto pour Bourguiba, il est officiellement nommé Premier ministre, poste restauré à cette occasion2. Il annonce la composition de son gouvernement, composé de 17 ministres et quatre secrétaires d'État tous issus du Parti socialiste destourien. Durant son mandat, il remplace temporairement un Bourguiba malade à la tête du pays en tant que président par intérim. À la suite du retour de Bourguiba, après un séjour pour soins à Paris, leurs relations se détériorent alors que Ladgham, pendant cette période, a œuvré à consolider la cohésion nationale et à redresser l'économie1. Après une réunion houleuse avec Bourguiba, il présente sa démission ainsi que celle de son gouvernement le 26 juillet 19701. Bourguiba la refuse et lui demande de rester pour permettre à son successeur Hédi Nouira de prendre la relève, qui survient le 2 novembre 1970. Durant sa carrière politique, il entretient de bonnes relations avec des dirigeants étrangers et joue un rôle important dans la diplomatie tunisienne. En effet, Ladgham rencontre Gamal Abdel Nasser lors de sommets arabes en 1956, 1964, 1967 et 1970, ce qui permet de raffermir les relations entre les deux pays1. Il rencontre en août 1961 John Fitzgerald Kennedy qui l’assure du soutien américain dans la crise de Bizerte1. Il rencontre aussi le général Charles de Gaulle pour dénouer cette crise en juillet 1962 — le président français lui annonce l’intention de quitter la base sans contrepartie ni esprit de retour — puis en octobre 1968, pour reprendre les relations tendues entre les deux pays après la nationalisation des terres agricoles quatre ans plus tôt1. Durant la crise de Septembre noir, en 1970, Ladgham est chargé par le sommet arabe de présider le haut comité arabe inter-palestino-jordanien pour mettre en application l’accord du Caire1. Il organise la sortie de Yasser Arafat de son refuge d'Amman et son transfert par avion vers Le Caire, ce qui lui vaut l'appréciation des Jordaniens et des Palestiniens1. Ladgham renonce à toutes ses responsabilités politiques en mars 1973 et se contente d'assurer des missions internationales pour le compte de la Ligue arabe Dix ans plus tard, Ladgham se réconcilie avec Bourguiba grâce à l'entremise de Mohamed Mzali1. Après le coup d'État du 7 novembre 1987, Ladgham rend régulièrement visite à Bourguiba jusqu'en 1996. À cette époque, il est l'un des opposants à la montée au pouvoir de Zine el-Abidine Ben Ali1. Il meurt à Paris le 13 avril 1998 et des funérailles officielles sont organisées1 à Tunis, au cimetière du Djellaz. Bahi Ladgham laisse une épouse, un fils, Abderrahmane devenu par la suite ministre chargé des Affaires de malversation dans le gouvernement Hamadi Jebali, trois filles, neuf petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants1 wikipedia




Gouvernement 1970







الثلاثاء، 20 مارس 2018

Bourguiba et les Kelibia avant et apres l'independance علاقة بورقيبة بقليبية قبل وبعد الاستقلال

ما يشاع عادة هو ان اهالي قليبية كانوا غرانطه نسبة الى الدستوريين القداميين الواقع مقرهم في نهج غرنوطة بتونس واعتبارا لان المناضل القليبي الاصل محي الدين القليبي كان من الزعماء المقربين للثعالبي ومدير الحزب الدستوري القديم وكان في علاقة وثيقة بقليبية واعيانها لذلك لم يكن الحبيب بورقيبة محل ترحاب في قليبية ولم يبرز انصاره ولم تتكون شعبية للحزب الدستوري الجديد في قليبية الا بعد الحرب العالمية الثانية وقد ظهر بالفعل شباب جديد في قليبية ناصره والتف حوله وامتثل لتعيماته لذلك نجدهم بعد الاستقلال في مواقع امامية في حين بقي لبورقيبة تحفظ على ما يبدو بخصوص مواقف اهالي قليبية ازاءه وبعد الاستقلال لا يخفى على احد ان الزعيم الحبيب بورقيبة لم يكن يولي قليبية اهمية في مختلف البرامج الحكومية التي انجزث في عهده ولكن الوزير احمد بن صالح كان شديد التعلق بقليبية ويقيم بها في الصيف كما ان الوزير الاول الباهي الادغم كان هو ايضا متعلقا بقليبية ويقيم سنويا في غابة وادي القصب وكان يجالس اعيان قليبية ويستمتع بلقياهم وهذا ما قد يفسر اقامة بعض المشاريع في قليبية بما فيها المشاريع التنموية السويدية ولكن المرحومة وسيلة بورقيبية كانت اشدهم تعلقا بقليبية على الاطلاق اذ كانت تقيم في منزلها في باريس الصغيرة في المنصورة وكانت مندمجة في الوسط القليبي تستدعي لها الحنانة والنقاشة لتجميلها وتنزل للسوق لقضاء شؤونها والاكيد ان دورها كان كبيرا في اقناع بورقيبة بزيارة قليبية ووضع حجز الاساس لتوسعة مينائها سنة 1984 في عهد رئاسة المرحوم المنجي بن حميدة للبلدية وقد خصت قليبية الزعيم الراحل باستقبال مشهود لبناء جسور المصالحة معه