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الأحد، 5 أبريل 2020

Amor Chadli 1er Directeur Tunisien de l'Institut Pasteur de Tunis


Amor Chadli , né le 14 mai 1925 à Tunis et mort le 8 novembre 2019, est un médecin et homme politique tunisien. Premier anatomopathologiste tunisien, il est nommé en 1957 à l'Institut Pasteur de Tunis, d'abord en qualité de chef de service puis de directeur de 1963 à 1988. Agrégé de la faculté de médecine de Paris en 1962, il fonde en 1964 la faculté de médecine de Tunis dont il est le doyen durant dix ans. En 1973, il organise les premiers concours d'agrégation en médecine puis prépare le démarrage des facultés de médecine de Sousse et Sfax. Pastorien et enseignant, il a aussi été médecin du président Habib Bourguiba. En 1957, Amor Chadli est nommé chef du service d'anatomie pathologique de l'Institut Pasteur de Tunis, le seul de cette spécialité en Tunisie, jusqu'en 1966. Il est nommé sous-directeur du même institut en 1959 puis directeur de janvier 1963 à février 19881. En 1962, face à une épidémie de poliomyélite infantile, il opte pour la préparation à l'Institut Pasteur du vaccin antipolio vivant atténué, récemment mis au point et non homologué en France, moins coûteux que le vaccin inactivé et administré par voie buccale. L'institut supervise, en 1963 puis 1964, une campagne de vaccination antipoliomyélitique de tous les enfants âgés de trois mois à dix ans. Ces campagnes de vaccination interrompent l'évolution de l'épidémie dans le pays. En 1970, la recrudescence du choléra impose une adaptation rapide de la production du vaccin anticholérique qui passe de 5 000 doses à plusieurs millions de doses annuelles pour répondre aux besoins propres de la Tunisie et à ceux de pays voisins2. En 1977, l'Institut Pasteur de Tunis entreprend la production, selon les normes de l'Organisation mondiale de la santé, du vaccin BCG lyophilisé, scellé sous vide, jusque-là importé de l'Institut Pasteur. Le suivi de l'anophélisme aboutit, en 1979, à l'éradication du paludisme en Tunisie Source: Wikipedia











الثلاثاء، 22 مايو 2018

Archives de l'Affaire du ministre BEN AYED ارشيف حول قضية الوزير محمود بن عياد

L'affaire Mahmoud Ben Ayed est une affaire judiciaire tunisienne qui dure de 1857 à 1876 et découle des détournements de fonds publics de Mahmoud Ben Ayed, de son associé, le directeur de la trésorerie Nessim Samama, et surtout du grand vizir Mustapha Khaznadar. L'affaire est l'un des exemples les plus frappants de la mauvaise gestion des deniers publics par des ministres corrompus et des proches du pouvoir. Tous ces détournements et gestions irresponsables ont conduit l'État tunisien à la faillite et à une dépendance financière vis-à-vis de l'Europe, l'une des causes de l'instauration du protectorat français de Tunisie. Plusieurs hommes politiques de l'époque ont relaté les principaux évènements de cette affaire, dont Ibn Abi Dhiaf et le général Husseïn. WIKIPEDIA




















الأربعاء، 25 أبريل 2018

Commemoration du décès de Behi LADGHAM le 13 avril 1998 الذكرى العشرون لوفاة المرحوم الباهي الادغم

Behi Ladgham né le 10 janvier 1913 à Tunis et mort le 13 avril 1998 à Paris, est un homme politique tunisien, ayant occupé plusieurs postes importants auprès du président Habib Bourguiba. Militant pour l'indépendance, il devient le troisième Premier ministre de la Tunisie et l'un des bâtisseurs de la Tunisie moderne, en contribuant à fonder l’armée nationale. Incarcéré à plusieurs reprises, il participe aux négociations franco-tunisiennes pour l’indépendance et doit, durant sa carrière politique, trouver une solution aux différends tuniso-égyptiens et faire face à plusieurs crises dont la crise de Bizerte, la nationalisation des terres appartenant aux colons, le règlement du contentieux frontalier avec l’Algérie et la crise jordano-palestinienne de 1970. Le 7 novembre 1969, après avoir été un chef du gouvernement de facto pour Bourguiba, il est officiellement nommé Premier ministre, poste restauré à cette occasion2. Il annonce la composition de son gouvernement, composé de 17 ministres et quatre secrétaires d'État tous issus du Parti socialiste destourien. Durant son mandat, il remplace temporairement un Bourguiba malade à la tête du pays en tant que président par intérim. À la suite du retour de Bourguiba, après un séjour pour soins à Paris, leurs relations se détériorent alors que Ladgham, pendant cette période, a œuvré à consolider la cohésion nationale et à redresser l'économie1. Après une réunion houleuse avec Bourguiba, il présente sa démission ainsi que celle de son gouvernement le 26 juillet 19701. Bourguiba la refuse et lui demande de rester pour permettre à son successeur Hédi Nouira de prendre la relève, qui survient le 2 novembre 1970. Durant sa carrière politique, il entretient de bonnes relations avec des dirigeants étrangers et joue un rôle important dans la diplomatie tunisienne. En effet, Ladgham rencontre Gamal Abdel Nasser lors de sommets arabes en 1956, 1964, 1967 et 1970, ce qui permet de raffermir les relations entre les deux pays1. Il rencontre en août 1961 John Fitzgerald Kennedy qui l’assure du soutien américain dans la crise de Bizerte1. Il rencontre aussi le général Charles de Gaulle pour dénouer cette crise en juillet 1962 — le président français lui annonce l’intention de quitter la base sans contrepartie ni esprit de retour — puis en octobre 1968, pour reprendre les relations tendues entre les deux pays après la nationalisation des terres agricoles quatre ans plus tôt1. Durant la crise de Septembre noir, en 1970, Ladgham est chargé par le sommet arabe de présider le haut comité arabe inter-palestino-jordanien pour mettre en application l’accord du Caire1. Il organise la sortie de Yasser Arafat de son refuge d'Amman et son transfert par avion vers Le Caire, ce qui lui vaut l'appréciation des Jordaniens et des Palestiniens1. Ladgham renonce à toutes ses responsabilités politiques en mars 1973 et se contente d'assurer des missions internationales pour le compte de la Ligue arabe Dix ans plus tard, Ladgham se réconcilie avec Bourguiba grâce à l'entremise de Mohamed Mzali1. Après le coup d'État du 7 novembre 1987, Ladgham rend régulièrement visite à Bourguiba jusqu'en 1996. À cette époque, il est l'un des opposants à la montée au pouvoir de Zine el-Abidine Ben Ali1. Il meurt à Paris le 13 avril 1998 et des funérailles officielles sont organisées1 à Tunis, au cimetière du Djellaz. Bahi Ladgham laisse une épouse, un fils, Abderrahmane devenu par la suite ministre chargé des Affaires de malversation dans le gouvernement Hamadi Jebali, trois filles, neuf petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants1 wikipedia




Gouvernement 1970