الأربعاء، 25 أبريل 2018

Commemoration du décès de Behi LADGHAM le 13 avril 1998 الذكرى العشرون لوفاة المرحوم الباهي الادغم

Behi Ladgham né le 10 janvier 1913 à Tunis et mort le 13 avril 1998 à Paris, est un homme politique tunisien, ayant occupé plusieurs postes importants auprès du président Habib Bourguiba. Militant pour l'indépendance, il devient le troisième Premier ministre de la Tunisie et l'un des bâtisseurs de la Tunisie moderne, en contribuant à fonder l’armée nationale. Incarcéré à plusieurs reprises, il participe aux négociations franco-tunisiennes pour l’indépendance et doit, durant sa carrière politique, trouver une solution aux différends tuniso-égyptiens et faire face à plusieurs crises dont la crise de Bizerte, la nationalisation des terres appartenant aux colons, le règlement du contentieux frontalier avec l’Algérie et la crise jordano-palestinienne de 1970. Le 7 novembre 1969, après avoir été un chef du gouvernement de facto pour Bourguiba, il est officiellement nommé Premier ministre, poste restauré à cette occasion2. Il annonce la composition de son gouvernement, composé de 17 ministres et quatre secrétaires d'État tous issus du Parti socialiste destourien. Durant son mandat, il remplace temporairement un Bourguiba malade à la tête du pays en tant que président par intérim. À la suite du retour de Bourguiba, après un séjour pour soins à Paris, leurs relations se détériorent alors que Ladgham, pendant cette période, a œuvré à consolider la cohésion nationale et à redresser l'économie1. Après une réunion houleuse avec Bourguiba, il présente sa démission ainsi que celle de son gouvernement le 26 juillet 19701. Bourguiba la refuse et lui demande de rester pour permettre à son successeur Hédi Nouira de prendre la relève, qui survient le 2 novembre 1970. Durant sa carrière politique, il entretient de bonnes relations avec des dirigeants étrangers et joue un rôle important dans la diplomatie tunisienne. En effet, Ladgham rencontre Gamal Abdel Nasser lors de sommets arabes en 1956, 1964, 1967 et 1970, ce qui permet de raffermir les relations entre les deux pays1. Il rencontre en août 1961 John Fitzgerald Kennedy qui l’assure du soutien américain dans la crise de Bizerte1. Il rencontre aussi le général Charles de Gaulle pour dénouer cette crise en juillet 1962 — le président français lui annonce l’intention de quitter la base sans contrepartie ni esprit de retour — puis en octobre 1968, pour reprendre les relations tendues entre les deux pays après la nationalisation des terres agricoles quatre ans plus tôt1. Durant la crise de Septembre noir, en 1970, Ladgham est chargé par le sommet arabe de présider le haut comité arabe inter-palestino-jordanien pour mettre en application l’accord du Caire1. Il organise la sortie de Yasser Arafat de son refuge d'Amman et son transfert par avion vers Le Caire, ce qui lui vaut l'appréciation des Jordaniens et des Palestiniens1. Ladgham renonce à toutes ses responsabilités politiques en mars 1973 et se contente d'assurer des missions internationales pour le compte de la Ligue arabe Dix ans plus tard, Ladgham se réconcilie avec Bourguiba grâce à l'entremise de Mohamed Mzali1. Après le coup d'État du 7 novembre 1987, Ladgham rend régulièrement visite à Bourguiba jusqu'en 1996. À cette époque, il est l'un des opposants à la montée au pouvoir de Zine el-Abidine Ben Ali1. Il meurt à Paris le 13 avril 1998 et des funérailles officielles sont organisées1 à Tunis, au cimetière du Djellaz. Bahi Ladgham laisse une épouse, un fils, Abderrahmane devenu par la suite ministre chargé des Affaires de malversation dans le gouvernement Hamadi Jebali, trois filles, neuf petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants1 wikipedia




Gouvernement 1970







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