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الأربعاء، 22 أبريل 2020

Le Cafard , une maladie des soldats français au Sud Tunisien

Le cafard est un mal du pays qui apparaît dans les années 1880 au sein la Légion étrangère et des Bataillons d’Afrique, qui tirent pour partie leur identité de cette forme de nostalgie. Identifié comme pathologie coloniale par les médecins dans les années 1910 le Cafard de Médenine, que La Dépêche tunisienne (24/2/1896) semble être la première à mentionner, et qu’elle présente comme une manifestation de la façon dont « l’esprit français vient heureusement lutter contre la nostalgie » dans un lieu où « la vie ne laisse pas que d’(…) être très monotone Il y avait de quoi attraper ‘le cafard’. Par la suite, on est parvenu à conjurer le cafard, la petite bête, mais l’autre cafard est resté, alimenté par l’éloignement et la laideur des choses (…) On a créé à la commanderie de Médenine l’ordre du cafard — sans doute pour l’amadouer en le vénérant — dont on décore militaires et civils qui ont le courage de demeurer A Médenine, le cafard ne figure pas que sur cette décoration. On le retrouve sur au moins cinq cartes postales différentes des années 1910, qui en vignette montrent des vues de la région, distribuées autour de la figure centrale de l’insecte). Ces cartes représentent ce qu’on appelle alors l’« empire » ou le « royaume du cafard » du Sud ou de l’Extrême-Sud tunisien,huit heures dans le poste sans y être absolument forcés « Etat que les géographes omettent de mentionner » (Police Magazine, 1932 : 74), et qui regroupe les villes de Médenine, Gabès, Tataouine, Ben Gardane. Par ailleurs, Médenine possède une Place du cafard, qui figure également sur les cartes postales . Devenant sujets du/au Cafard, ils scellent leur communauté, marquent leur exil et s’abandonnent à un déterminisme géographique qui les condamne à la nostalgie coloniale Le cafard possède une dimension pandémique (Granjux, 1911 ; Jude, 1907 ; Rebierre, 1909). A la fin du XIXe siècle, le tiers des légionnaires seraient affectés (Esparbès, 1899 : 1). A partir des années 1900, il se répand dans d’autres corps d’armée coloniaux et semble menacer tous les militaires européens dans l’Empire. Aussi, le début des années 1910 voient se multiplier les publications médicales sur le « cafard colonial » (Abbatucci, 1910 ; Beaussard, 1911 ; Dautheville, 1911 ; Houssin, 1916 ; Jullien, 1911 ; Navarre, 1911). « Le ‘cafard’ semble être l’α et l’ω de la pathologie mentale coloniale » (Granjux, 1911 : 826). Tout comme la nostalgie avait suscité l’intérêt des médecins du XIXe parce qu’elle affaiblissait les troupes, le cafard interpelle en particulier les médecins militaires. Le cafard colonial est qualifié de diverses façons dans les textes médicaux des années 1910. Pour les uns, « ce n’est ni une forme d’aliénation, ni un trouble mental, mais un ‘état d’esprit’, à peine une psychose Soure : Jean-François Staszak :« On n’est pas un bon légionnaire quand on n’a pas le cafard »1 : enjeux médicaux, culturels et politiques d’un sentiment géographique (1880-1930) In https://journals.openedition.org/cdg/680















الأحد، 5 مارس 2017

GOSBA : village de noirs dans le sud tunisien dont les femmes s'occupent du ramassage de coquillages

Gosba : Ceux qui le connaissent l'appellent le "village de noirs", planté quelque part dans la région de Médenine, dans le Sud-Est de la Tunisie. Situé quelque part dans la délégation de Sidi Makhlouf, Gosba n’est mentionné sur aucune carte. Gosba, c’est environ 5000 habitants et une seule route bétonnée, celle qui vient de Sidi Makhlouf, chef-lieu de la délégation. Quelques pistes font ensuite le lien entre les différentes parcelles, très espacées les unes des autres. L’économie est quasiment inexistante. Quelques hommes sont agriculteurs – mais on peine à identifier des cultures – les autres sont pêcheurs ou saisonniers sur l’île touristique de Jerba. Les femmes passent les journées à ramasser des coquillages comestibles sur une plage à 10 kilomètres. http://www.huffpostmaghreb.com/2015/02/13/tunisie-gosba-village-noirs_n_6679702.html