الجمعة، 4 نوفمبر 2016

EMEUTES DU JELLAZ EN NOVEMBRE 1911

L'affaire du Djellaz est une affaire judiciaire tunisienne découlant d'une émeute intervenue les 7 et 8 novembre 1911 autour du cimetière du Djellaz, le plus grand cimetière de Tunis, dont les conséquences ont été dramatiques. Elle s'inscrit dans le contexte de la conquête par l'Italie de la Tripolitaine voisine Le 26 septembre 1911, les habitants de Tunis apprennent que la municipalité a déposé en son nom une demande d'enregistrement du domaine du Djellaz auprès de l'administration des affaires foncières dans l'intention de mettre fin aux usurpations des riverains qui allaient jusqu’à ouvrir des carrières au milieu des tombes6. les Tunisois y voient plutôt une tentative d’empiéter sur ce domaine sacré pour y construire le prolongement de la voie ferrée ou la construction d’une ligne de tramway. Des milliers de protestations sont envoyées à la Conservation de la propriété foncière et un oukil (avocat) est désigné pour défendre les intérêts de la communauté musulmane8. La police apprend qu'une manifestation est en préparation pour le matin du 7 novembre, jour fixé pour le bornage. Dès six heures, la police se rend au cimetière où près de 2 000 personnes sont déjà réunies à ses portes, fermées par les autorités. Vers sept heures, les oukils de la Djemaïa (administration) des habous ainsi que plusieurs cheikhs de quartiers, des notables tunisiens et les agents de police eux-mêmes annoncent à la foule que le bornage est annulé16,17. Mais malgré ces mesures, la foule refuse de se disperser et plusieurs personnes sont arrêtées dont un derviche. Les chasseurs d'Afrique, arrivés à Bab Alioua, s'efforcent en vain de refouler les manifestants qui encombrent la rue. Pris dans la foule, ils se voient dans l'impossibilité d'avancer et le lieutenant qui les commande est désarçonné. Les zouaves viennent alors à leur rescousse, se faufilent entre les chevaux et tirent à nouveau sur la foule qui, cette fois, se disperse Si le calme est rétabli à la mi-journée, une bagarre vite réprimée éclate dans l'après-midi à Bab El Khadra. Des Arabes assiègent une maison italienne et certains, armés de matraques, assomment presque une Italienne avant d'être arrêtés. Dans l'après-midi, des troupes arrivent de Bizerte et Hammam Lif et, dans la soirée, tous les soldats disponibles, soit 1 000 hommes environ, occupent la ville où règne un calme absolu La nuit suivante est calme mais, dans la matinée, une nouvelle bagarre éclate entre Arabes et Italiens : un Arabe et deux Italiens sont tués. Entre neuf heures et midi, trois Italiens sont tués dans le quartier de Bab Souika, l'un d'un coup de poignard et les deux autres à coups de matraque, et une vieille femme frappée à coups de matraque dans la rue. Selon le quotidien La Lanterne, le mouvement de révolte a alors un caractère nettement italophobe et se trouve localisé dans une petite partie de la ville, occupée par toutes les forces disponibles Le procès s'ouvre le 3 juin 1912 devant le tribunal criminel présidé par Paul Dumas, président du tribunal de Tunis. Le verdict du procès est prononcé le 30 juin à 2 heures du matin : le président, au nom du tribunal, retient le crime de rébellion contre 35 accusés2. Après lecture des attendus et des circonstances des meurtres, il prononce sept condamnations à mort contre les accusés À l'exception d'El Guettari et Djardjar, exécutés le 26 octobre 1912 sur la place Bab Saadoun, la peine des cinq autres condamnés est commuée en travaux forcés à perpétuité WIKIPEDIA






LE PROCES

UN JEUNE ACCUSE

ABDEJLIL ZAOUCH AVOCAT DES ACCUSES



MONUMENT COMMEMORATIF

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