الخميس، 27 أكتوبر 2016

COMMEMORATION DU CENTENAIRE DU LEADER SYNDICALISTE AHMED TLILI

Ahmed Tlili né le 16 octobre 1916 à El Ksar1 et décédé le 25 juin 1967 à Paris, est un syndicaliste et homme politique tunisien. Il naît dans le centre minier de Gafsa et y entame ses études primaires avant de rejoindre Tunis pour poursuivre ses études secondaires au prestigieux Collège Sadiki. Après avoir enseigné, il intègre la poste tunisienne et retourne à Gafsa, en 1944, où il participe, en collaboration avec Farhat Hached, à la constitution de l'Union des syndicats du Sud. Il y défend en particulier les ouvriers des mines. Son rôle dans la création de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) est très important, ce qui lui vaut d'être élu membre de sa commission administrative au congrès constitutif de janvier 1946. Il est emprisonné à plusieurs reprises par les autorités du protectorat. Même s'il est souvent évoqué à tort comme l'instigateur de la lutte armée pour l'indépendance dans la région de Gafsa, son rôle demeure limité2. Il soutient aussi le Front de libération nationale et d'autres mouvements de libération en Afrique. Il est accusé de participer à l'Opération de Stah et arrêté le 13 février 1952 ; il est libéré en juillet 1954. Après l'indépendance, il devient trésorier et membre du bureau politique du Néo-Destour de 1954 à 1963 et secrétaire général de l'UGTT de 1956 à 19631. Tlili réussit à accéder aux instances de la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) en jouant un rôle déterminant dans la création de l'Organisation régionale africaine de la CISL (ORAF). Il est également à l'origine de la création de plusieurs sociétés coopératives qui permettent à l'UGTT de disposer de moyens financiers propres pour consolider son autonomie et renforcer son rôle dans la société tunisienne. Tlili se distingue également par ses prises de position courageuses en faveur de la démocratisation et du respect des droits de l'homme : en juillet 1965, il quitte discrètement la Tunisie pour l'Europe où il fait des déclarations hostiles au régime du président Habib Bourguiba. Le 18 novembre 1966, l'Assemblée nationale approuve le retrait de son mandat de député alors qu'il est contraint à l'exil en Europe1. Rentré à Tunis le 25 mars 1967, son état de santé se dégrade rapidement et il décède à Paris le 25 juin. Il est ensuite rapatrié et inhumé au carré des dirigeants historiques de la Tunisie indépendante du cimetière du Djellaz à Tunis. WIKIPEDIA











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