الاثنين، 2 يناير 2017

Scenes de vie , jadis / VEILLEES D'HIVER D'AUTREFOIS

source : page facebook OBJETS ET PRATIQUES TUNISIENNES D'AUTREFOIS








BIZERTE , ANCIENNE TERRE DE REFUGE DES RUSSES

1917La révolution bolchévique en RUSSIE a entrainé une guerre civile opposant les communistes et les blancs restés fidèles au tsar Au début décembre 1920, le Conseil des ministres français a accepte la venue à Bizerte de l’escadre russe de l’armée blanche dont les 33 navires (y compris des sous-marins et des brise-glaces) mettent le cap sur leur nouvelle terre d’asile entre décembre 1920 et février 1921. Au terme d’une traversée périlleuse, les bâtiments étant en mauvais état, les équipages épuisés et en nombre insuffisant, et les conditions climatiques détestables, l’escadre atteint enfin les côtes tunisiennes. Les navires de l’escadre sont internés dans la rade de Bizerte avec leurs équipages ainsi que 5 400 réfugiés civils Les bâtiments ancrés dans la rade bénéficient du statut d’exterritorialité, ils sont donc un morceau de l’ancienne Russie, à la fois une menace pour la « Russie nouvelle » et une monnaie d’échange pour la France. Autorisés à mettre pied à terre et soumis une rude séance de désinfection, les élèves de l’École navale trouvent refuge dans le vieux fort abandonné de Djebel-Kébir, leurs maîtres dans les baraquements en bois du camp de Sfayat, les autres réfugiés sont répartis dans six camps des environs : Djebel Djelloud, près de Tunis, Nador qui avait accueilli des prisonniers Serbes en 1916, Tabarka, à 100 km de Bizerte, Aïn Draham, au sud de Tabarka (casernements militaires), Monastir, sur la côte septentrionale de la Tunisie De janvier 1921 au 29 octobre 1924, l’escadre de Russie était placée sous le commandement du contre-amiral Behrens (1879-1943). Les officiers de l’escadre rédigèrent la Collection Maritime de Bizerte (russe : Бизертинский морской сборник) sous la direction de Nestor Monastyrev (1887-1957) entre 1921 et 1923. Cependant la composition de l’escadre déclina à cause du manque de soutien financier, et en conséquence les troupes terrestres se disloquèrent en 1922 La plupart des marins russes émigrant en France métropolitaine, il ne reste plus que 700 Russes à Bizerte en 1925 Après le démantèlement ou la vente des navires russes1, un comité de Russes blancs se crée afin de réunir des fonds pour la construction d’une église en souvenir de l’escadre. Les autorités françaises donnent l’autorisation de construire en 1936. Celle-ci débute en 1937 sous souscription, les fonds étant réunis par l’Association des orthodoxes de Bizerte nouvellement créée. Le projet de construction est confié au colonel du génie N.S. Soukharjevski. L’église, située dans le prolongement de la rue d’Espagne, est terminée et consacrée le 10 septembre 1938. On trouve à l’intérieur de l’église une plaque de marbre où sont gravés les noms des navires de l’escadre russe de Bizerte. Les portes royales de l’iconostase sont recouvertes du drapeau de Saint-André, emblème de la marine impériale russe, qui se trouvait à bord du Georges le Victorieux Anastasia Manstein-Chirinsky, la dernière représentante de la communauté russe à Bizerte /Elle a publié un livre sur sa vie à Bizerte. Le réalisateur tunisien, Mahmoud Ben Mahmoud lui a consacré un documentaire en 1996 https://mimmoc.revues.org/2077 http://milguerres.unblog.fr/flotte-de-larmee-blanche/ http://forummarine.forumactif.com/t7325-la-flotte-des-russes-blancs-du-general-wrangel
croiseur du Général Kornilov à Bizerte


le cuirassé du Général Alexieff à Bizerte


le Sous-marin AG22 et des destroyers russes à Bizerte

arrivéee à Bizerte


إضافة تسمية توضيحية

Eglise_orthodoxe russe_de_bizerte_







الأحد، 1 يناير 2017

Exposition artistique / LE CASINO DE HAMMAM LIF , GALERIE D'ART

source :Photos et textes : Shttp://tunisie.co/article/7380/sortir/expos-et-vernissages/3ini-3ala-tounes-350218/35030 Le Casino de Hammam Lif se transforme en galerie d’art avec l’exposition 3ini 3ala Tounes Le fameux Casino de Hammam Lif vient d’héberger le vernissage de l’exposition “3ini 3ala Tounes” de la jeune photographe tunisienne Alya Mlaïki et ce, le jeudi 29 décembre 2016 Alya Mlaïki a succombé au charme du Casino de Hammam Lif qui, malgré les aléas du temps, garde toujours une beauté mystique. La jeune photographe a choisi de faire revivre la bâtisse avec ses photographies regorgeant de couleurs et de charme, prises à divers endroits du territoire tunisien. Avec la contribution de Maureen Angot, son amie et la directrice artistique de l’exposition, Alya Mlaïki a su mettre le Casino en valeur, et montrer que cet endroit est digne d’accueillir les diverses festivités et manifestations. "Ce premier projet de photographies est le fruit du regard - à la fois affectueux et parfois nostalgique - que je porte sur cette terre qui m'a vue naître. Il aura lieu dans un endroit qui me tient particulièrement à cœur et qui est le Casino de Hammam Lif, un joyau du patrimoine national. Amoureuse d'images et de couleurs, je suis très attentive aux détails que l'on peut percevoir aussi bien sur des visages, sur des murs, dans des espaces... Je suis partisane de l'idée que : tout est beauté pour ceux qui regardent avec le cœur, ce n'est qu'ainsi que l'on entrevoit l'essence des choses que l'on regarde." Déclare Alya Mlaïki qui invite vivement tous les amoureux de photographie à venir découvrir l'exposition et les lieux.








HEURTOIRS TRADITIONNELS DES PORTES DE TUNISIE

Au Jerid, chaque porte dispose de trois heurtoirs, chacun a une sonorité particulière et ainsi le maître ou la maîtresse de maison peut reconnaître s'il s'agit de la visite d'une femme, d'un homme ou d'un enfant. Ces heurtoirs sont disposés d'une certaine manière: le heurtoir pour homme est sur le montant droit, assez haut pour qu'un cavalier puisse atteindre, celui de la femme est sur le montant gauche et celui de l'enfant, plus petit, sur le montant droit mais nettement plus bas que les autres. http://www.nachoua.com/galerie.htm