Tawhida Ben Cheikh née le 2 janvier 1909 à Tunis et morte le 6 décembre 2010, est un médecin, pédiatre puis gynécologue tunisienne. Elle est connue pour être la première femme musulmane du monde arabe à exercer ces métiers1. Formation Issue d'une famille aisée de la ville de Ras Jebel, elle est d'abord élève chez les sœurs de la rue du Pacha entre 1918 et 1922 puis fréquente le lycée Armand-Fallières de Tunis2. En 1928, elle devient la première bachelière musulmane de Tunisie3,4. La médiation déterminante du docteur Étienne Burnet, un médecin et chercheur français, et de sa femme, qui lui proposent leur aide pour s'inscrire à la faculté de médecine de Paris et s'installer dans la capitale française lui ouvre des perspectives inédites. Sa mère, persuadée de l'intérêt du projet, négocie pied à pied avec la famille paternelle (Tawhida est orpheline de père) pour arracher leur accord, acquis in extremis5. En 1936, c'est diplômée de médecine que la jeune fille revient à Tunis3. Carrière Elle y exerce la médecine privée car les services hospitaliers publics sont contrôlés par les autorités françaises3. Après la médecine générale et la pédiatrie3, elle s'oriente vers la gynécologie : elle contribue à mettre en place le planning familial tunisien au travers du service qu'elle crée à l'hôpital Charles-Nicolle en 1963 puis au travers de la clinique qu'elle ouvre en 1968 ; elle devient directrice du planning familial en 19703. Elle prend en parallèle la tête des services de maternité des hôpitaux Charles-Nicolle (1955-1964) et Aziza Othmana (1964-1977)3. Vice-présidente du Croissant-Rouge tunisien6, elle prend la tête en 1937 de la revue féminine Leïla. Elle était aussi membre de l'Union musulmane des femmes de Tunisie (UMFT), fondée par Bchira Ben Mrad. Elle meurt le 6 décembre 20103 à l'âge de 101 ans. Hommages À l'initiative de la maire de Montreuil, Dominique Voynet, un centre de santé Tawhida-Ben Cheïkh est créé en mars 20117. La Banque centrale de Tunisie émet un nouveau billet de dix dinars à son effigie le 27 mars 20208. Vie privée Elle est la mère du vétérinaire Faycel Benzina, du dentiste Omar Benzina et de l'archéologue Zeïneb Benzina. C'est la nièce de l'homme politique Tahar Ben Ammar. Source : Wikipedia
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الاثنين، 30 مارس 2020
السبت، 28 مارس 2020
الجمعة، 27 مارس 2020
Hommage au Dr. Ernest Conseil qui a voué à la lutte contre les épidemies en Tunisie
Ernest Conseil, né le 10 septembre 1879 à Charleval (Eure) et décédé le 28 juin 1930 à Tunis, est un médecin et biologiste français En 1907, il soutient sa thèse de doctorat à la faculté de médecine de Paris sur le typhus exanthématique en Tunisie devant un jury présidé par André Chantemesse. En 1909, Conseil est nommé chef du laboratoire de la peste à l'Institut Pasteur de Tunis. Il est également désigné à la direction du bureau municipal d'hygiène de Tunis et devient médecin de l'hôpital des maladies contagieuses de La Rabta (ancien lazaret de Tunis) où il participe à la lutte contre les épidémies de choléra et de peste qui frappent la ville. De 1912 à 1914, en équipe avec Charles Nicolle et Ludovic Blaizot, il met en évidence le mode de transmission de la fièvre récurrente par le pou (comme le cas du typhus). Dès 1914, il s'engage dans la mission médicale française envoyée en Serbie pour combattre le typhus exanthématique. Lors de la retraite de l'armée serbe, en 1915, il souffre d'une gelure à l'extrémité des pieds avant d'être amputé. De santé fragile, il revient à Tunis en 1916 et réintègre le poste de médecin aide-major. Entre 1919 et 1928, il reprend ses recherches à l'Institut Pasteur de Tunis sur un sérum expérimental et un vaccin préventif contre le typhus. Il participe également à l'amélioration de la réglementation sanitaire en éradiquant les foyers de peste chez les tribus locales. En 1930, l'année de son décès à Tunis, il met au point un traitement de la variole par le permanganate de chaux. Source Wikipedia
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الأربعاء، 25 مارس 2020
Hommage à Charles Nicolle ancien directeur de l'Institut Pasteur à Tunis Prix Nobel
Charles Jules Henri Nicolle (21 septembre 1866 à Rouen, France - 28 février 1936 à Tunis) est un médecin et microbiologiste français. Il est lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine de 1928 En 1903, succédant à Adrien Loir, il prend la direction de l’Institut Pasteur de Tunis, qu’il dirige jusqu’à sa mort. Sa démission de son poste de professeur suppléant à Rouen et son départ pour Tunis sont motivés par de continuelles tensions avec l'École de médecine (dont dépend son laboratoire) et son directeur Raoul Brunon7. Il arrive en Afrique du Nord à un moment propice : le rôle pathogène des agents infectieux est de mieux en mieux cerné. Et il se retrouve confronté, dans ce lieu d'échanges entre populations, à de nombreuses maladies africaines peu étudiées en Europe. Il choisit le cobaye comme animal de laboratoire mais il utilise aussi l'expérimentation humaine8. Il mène des recherches sur diverses maladies infectieuses, dont le typhus, la brucellose, la leishmaniose, le paludisme, le kala azar ou encore le trachome. Il décrit le rôle vecteur des animaux dans leur mode de propagation, et insiste sur l'existence d'« infection inapparente ». Il travaille avec Ernest Conseil, Hélène Sparrow et Charles Comte sur une épidémie de typhus exanthématique qui sévit dans Tunis. L’équipe démontre en 1909 que l’agent vecteur de la maladie est le pou. En effet, les médecins notent qu’à l’hôpital Sadiki, le personnel ne contracte jamais le typhus, contrairement aux agents de l'hôpital qui reçoivent les patients et changent leurs vêtements (le règlement de cette institution imposait aux malades de ne porter que les vêtements de l’hôpital). L’hôpital Sadiki, ancienne caserne, avait un bain maure. Le malade y était rasé et débarrassé de ses poux ; il n’était plus contagieux. À partir de cette constatation, l’équipe conclut que des actes simples d’hygiène et la suppression du parasite suffisent à assurer la prophylaxie du fléau et à sauver des vies. Nicolle reçoit le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1928 « pour ses travaux sur le typhus1 », et est élu membre de l’Académie des sciences en 1929. Charles Nicolle est resté très attaché à sa Normandie natale, mais il a aussi beaucoup aimé la Tunisie, qui l’a adopté. Il est enterré à l’Institut Pasteur de Tunis12,13. Sur sa tombe, on peut voir deux rameaux entrelacés, pommier et olivier, symboles de la Normandie et de la Tunisie. L’ancien hôpital civil français de Tunis porte son nom depuis 1946. En 1953, l’Hôpital général de Rouen décide également, en reconnaissance de ses travaux, de prendre son nom. Source Wikipedia
الاثنين، 23 مارس 2020
الأحد، 22 مارس 2020
Mort d'une épidémie à Tunis de Louis IX
Mort de saint Louis devant Tunis. Le 25 mars 1267, jour de l'Annonciation, le roi Louis IX, futur saint Louis, bien que déjà âgé de 52 ans et à l'apogée de son règne, annonce son intention de tenter une huitième croisade pour sauver ce qui pouvait l'être des États francs de Palestine après l'échec de la précédente.
Voir : Saint-Louis est-il mort de la peste ? : Henri-H. Mollaret et Jacqueline Brossollet, Sur la mort de saint Louis, in Presse médicale, 1966https://www.persee.fr/doc/
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