الجمعة، 8 سبتمبر 2017

جامع الغفران في بنان MOSQUEE AL GHOFRANE A BANNENE










PROCES DE TAHAR BEN AMMAR /8 SEPTEMBRE 1958 محاكمة الطاهر بن عمار

8septembre1958: procès de Tahar ben Ammar. Bechir ben Yahmed, directeur du journal L'Action se désolidarise du procès. Il doit quitter le journal. Mohamed Masmoudi qui le soutient doit démissionner En 1958, Tahar Ben Ammar,ancien premier ministre signataire de l'indépendance de la Tunisie, alors député, est la cible d’une cabale orchestrée par Bourguiba et Wassila Ben Ammar, future première dame, en raison de son refus de témoigner contre l’ancien souverain, Lamine Bey, accusé de trahison et d’intelligence avec la France. Arrêté avec son épouse, il est inculpé pour malversation fiscale, recel de bijoux appartenant à la famille beylicale et hostilité à l’ordre nouveau. Déféré devant la Haute Cour de justice, il dira au policier qui lui passe les menottes à l’issue d’une audience : « Menottez-moi donc cette main qui signa l’indépendance. » Plusieurs personnalités politiques, dont Mohamed Masmoudi, Chedly Zouiten et Béchir Ben Yahmed, fondateur de Jeune Afrique, ainsi que Pierre Mendès France, Edgar Faure et Pierre July s’élèvent contre l’injustice faite à cet homme, d’autant que les multiples témoignages font tomber un à un tous les chefs d’accusation. Libre après cinq mois d’incarcération, Tahar Ben Ammar écope au final d’un redressement fiscal symbolique et se retire de la vie publique. Plusieurs années plus tard, en 1969, il recevra le Grand Cordon de l’Ordre de l’indépendance… et les regrets de Bourguiba, qui ne l’en humilia pas moins en lui accordant une grâce amnistiante alors que son innocence avait été établie http://www.jeuneafrique.com/mag/250303/culture/tunisie-tahar-ben-ammar-lautre-pere-de-lindependance/








الخميس، 7 سبتمبر 2017

LE GOUVERNEMENT DE NOUIRA et consolidation du monopartisme / OCTOBRE 1971 حكومة نويرة واستقواء الاحادية الحزبية

Le gouvernement Hédi Nouira est le quatrième gouvernement tunisien formé après l'indépendance et le deuxième formé après la restauration du poste de Premier ministre. Son chef, Hédi Nouira, est nommé Premier ministre par intérim le 9 octobre 1970, en raison de l'absence de Bahi Ladgham retenu au Caire depuis le 21 septembre par les tentatives de conciliation relatives à la crise de Septembre noir. Il assure sa fonction jusqu'au 1er mars 1980, date à laquelle Mohamed Mzali est nommé comme coordinateur de l'action gouvernementale, jusqu'à sa nomination comme Premier ministre le 23 avril de la même année Le 19 juin 1971, Bourguiba rentre à Tunis après six mois de soins à l'étranger. Son arrivée fait espérer un moment que les contradictions au sein du pouvoir vont s'apaiser mais l'affrontement consécutif aux incertitudes sur sa santé reprend de plus belle. C'est pourquoi, sur l'insistance du ministre de l'intérieur Ahmed Mestiri, le président se résout, le 24 juillet, à annoncer la tenue en octobre d'un congrès à Monastir tout en avertissant : « Tout dernièrement, ces calculs ont pris un tour exacerbé au sujet de ma succession. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils sont bien prématurés »3. Comme pour prolonger l'avertissement, Mestiri est piégé par la nomination, le 7 septembre, de gouverneurs sans son aval. Il démissionne alors du gouvernement. Le 4 septembre 1971, il est déchargé de ses fonctions de ministre de l'Intérieur par décret présidentiel à la suite de son opposition à la nomination arbitraire d'un nouveau directeur de la sûreté nationale et de deux gouverneurs C'est donc dans un climat tendu que le congrès s'ouvre le 11 octobre. La presse du PSD ainsi que certains quotidiens indépendants s'engagent dans une campagne virulente contre Mestiri, assorties d'attaques personnelles et de menaces. Le 22 octobre, Bourguiba réunit le comité central au palais de Carthage et désigne une liste de 22 membres (d'où sont exclus Ladgham et Mestiri qui avaient obtenu le plus grand nombre de voix au congrès) parmi lesquels doivent être élus les membres du bureau politique WIKIPEDIA