الثلاثاء، 9 أغسطس 2016

PATRIMOINE VINICOLE DE TUNISIE

Viticulture en Tunisie L'histoire de la viticulture en Tunisie coïncide avec celle de beaucoup d'autres pays d'Afrique du Nord. Durant la période romaine, ce type de culture se développe grandement jusqu'à ce que l'arrivée du premier pouvoir musulman fasse presque disparaître la culture du vin dans le pays. Les Italo-tunisiens, très présents à partir du XVIIIe siècle et dont l'immigration est encouragée par le traité du 8 septembre 1868 signé entre le bey de Tunis et le gouvernement italien, développent fortement l'activité viticole dans la région du cap Bon. Le premier vigneron de l'époque moderne est le cardinal Lavigerie qui procède à la plantation d'un vignoble au siège de l'archevêché en novembre 1879.Avec l'instauration du protectorat français de Tunisie à partir de 1881, la production de vin est réellement relancée. À cette époque, le pays ne compte qu'environ 1 000 hectares de vignoble dont 95 % sont destinés à la culture du raisin de table. Les cinquante hectares restants, qui sont destinés à la viticulture, passent rapidement aux mains des Français. Dans les années 1950, ils subissent les conséquences de la lutte pour l'indépendance et sont contraints d'émigrer en masse. La Tunisie devient un fournisseur de vins de couverture et de coupe et le reste même lorsque le pays s'émancipe de la domination française. Ce n'est qu'au milieu des années 1960, lorsque les Italo-tunisiens partent, lorsque les Français sont expropriés et lorsque l'économie planifiée est introduite, que la production de vin tombe dans une crise profonde. État du secteur Les 15 000 hectares de vignes tunisiennes sont situées sur des coteaux où la température annuelle moyenne ne monte jamais au-dessus de 20 °C avec des précipitations idéales entre 250 et 500 millimètres par an. Les vins tunisiens, principalement des rouges et rosés, sont riches en alcool (11 à 12° pour le vin rouge et le vin rosé et un peu moins pour le vin blanc) sans excès d'acidité, ce qui est dû au caractère des nouveaux vins. À l'occasion des Vinalies internationales 2007, ils sont récompensés par cinq médailles. La Tunisie possède un droit du vin copié sur le modèle français des appellations d'origine contrôlée. La commercialisation du vin, comme en Algérie, est presque totalement sous le contrôle de l'État tunisien au travers de l'Office du vin tunisien jusqu'en 1999. Par la suite, le secteur est libéralisé et une stratégie de qualité est encouragée avec l'établissement de sept AOC et la conclusion de partenariats avec des professionnels étrangers (notamment de France, d'Allemagne et d'Italie). Par ailleurs, un programme de modernisation des caves est lancé en 2002 : douze millions d'euros sont ainsi investis pour améliorer la qualité des crus des dix organisations membres de l'Union centrale des coopératives viticoles (UCCV), le premier producteur du pays avec 36 millions d'euros de chiffre d'affaires (également premier exportateur de vin à hauteur de 25 % de sa production) qui est plus connu sous l'appellation commerciale des « Vignerons de Carthage ». Cultivé sur une surface agricole dont les deux-tiers se trouvent dans le gouvernorat de Nabeul, le vignoble tunisien produit annuellement entre 300 et 400 000 hectolitres de vin, en croissance de 40 % depuis 2002 avec un pic de 600 000 hectolitres en 2007[1]. La production de vin de cuve a pour sa part baissé en passant de 416 000 hectolitres en 1999 à 300 000 en 2005. Celle-ci est produite à hauteur de 67 % par l'UCCV (qui assure 80 % des ventes du secteur)[1], à hauteur de 10 % par une société privée (Société pour l'industrie et la commercialisation des boissons) et à hauteur de 7 % par la coopérative viticole de Bou Argoub. http://tunisie.co/article/153/gastronomie/vins-et-alcool/viticulture-493210




















LE RAISIN ET LES VIGNOBLES DANS LE PATRIMOINE TUNISIEN

Viticulture en Tunisie L'histoire de la viticulture en Tunisie coïncide avec celle de beaucoup d'autres pays d'Afrique du Nord. Durant la période romaine, ce type de culture se développe grandement jusqu'à ce que l'arrivée du premier pouvoir musulman fasse presque disparaître la culture du vin dans le pays. Les Italo-tunisiens, très présents à partir du XVIIIe siècle et dont l'immigration est encouragée par le traité du 8 septembre 1868 signé entre le bey de Tunis et le gouvernement italien, développent fortement l'activité viticole dans la région du cap Bon. Le premier vigneron de l'époque moderne est le cardinal Lavigerie qui procède à la plantation d'un vignoble au siège de l'archevêché en novembre 1879.Avec l'instauration du protectorat français de Tunisie à partir de 1881, la production de vin est réellement relancée. À cette époque, le pays ne compte qu'environ 1 000 hectares de vignoble dont 95 % sont destinés à la culture du raisin de table. Les cinquante hectares restants, qui sont destinés à la viticulture, passent rapidement aux mains des Français. Dans les années 1950, ils subissent les conséquences de la lutte pour l'indépendance et sont contraints d'émigrer en masse. La Tunisie devient un fournisseur de vins de couverture et de coupe et le reste même lorsque le pays s'émancipe de la domination française. Ce n'est qu'au milieu des années 1960, lorsque les Italo-tunisiens partent, lorsque les Français sont expropriés et lorsque l'économie planifiée est introduite, que la production de vin tombe dans une crise profonde. État du secteur Les 15 000 hectares de vignes tunisiennes sont situées sur des coteaux où la température annuelle moyenne ne monte jamais au-dessus de 20 °C avec des précipitations idéales entre 250 et 500 millimètres par an. Les vins tunisiens, principalement des rouges et rosés, sont riches en alcool (11 à 12° pour le vin rouge et le vin rosé et un peu moins pour le vin blanc) sans excès d'acidité, ce qui est dû au caractère des nouveaux vins. À l'occasion des Vinalies internationales 2007, ils sont récompensés par cinq médailles. La Tunisie possède un droit du vin copié sur le modèle français des appellations d'origine contrôlée. La commercialisation du vin, comme en Algérie, est presque totalement sous le contrôle de l'État tunisien au travers de l'Office du vin tunisien jusqu'en 1999. Par la suite, le secteur est libéralisé et une stratégie de qualité est encouragée avec l'établissement de sept AOC et la conclusion de partenariats avec des professionnels étrangers (notamment de France, d'Allemagne et d'Italie). Par ailleurs, un programme de modernisation des caves est lancé en 2002 : douze millions d'euros sont ainsi investis pour améliorer la qualité des crus des dix organisations membres de l'Union centrale des coopératives viticoles (UCCV), le premier producteur du pays avec 36 millions d'euros de chiffre d'affaires (également premier exportateur de vin à hauteur de 25 % de sa production) qui est plus connu sous l'appellation commerciale des « Vignerons de Carthage ». Cultivé sur une surface agricole dont les deux-tiers se trouvent dans le gouvernorat de Nabeul, le vignoble tunisien produit annuellement entre 300 et 400 000 hectolitres de vin, en croissance de 40 % depuis 2002 avec un pic de 600 000 hectolitres en 2007[1]. La production de vin de cuve a pour sa part baissé en passant de 416 000 hectolitres en 1999 à 300 000 en 2005. Celle-ci est produite à hauteur de 67 % par l'UCCV (qui assure 80 % des ventes du secteur)[1], à hauteur de 10 % par une société privée (Société pour l'industrie et la commercialisation des boissons) et à hauteur de 7 % par la coopérative viticole de Bou Argoub. http://tunisie.co/article/153/gastronomie/vins-et-alcool/viticulture-493210




























FESTIVAL DE LA VIGNE DE GROMBALIA