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الاثنين، 18 يوليو 2016

LA GRANDE SYNAGOGUE DE LA HARA DE TUNIS
















LA HARA JUIVE DE TUNIS jadis / EXPOSITION

La Bibliothèque de la Ville de Tunis accueillera une manifestation consacrée à El-Hara, le quartier historique des juifs de Tunisie. Cette manifestation, première en son genre en Tunisie, est organisée par Margaux Fitoussi, de Harvard University, et Mo Scarpelli, réalisatrice et directrice de Rake Film, avec l’appui de l’Université de Harvard (Etats-Unis). Elle se tiendra le mercredi 20 juillet, à Dar Ben Achour, sise au 52, rue du Pacha, Médina de Tunis, à partir de 17 heures. Pendant près de 10 siècles, El-Hara a été le centre dynamique de la communauté juive de Tunis. L’exposition photo soulignera les éléments significatifs de la vie quotidienne des juifs tunisiens au sein-même d’El-Hara et au-delà, dans la Médina de Tunis. Elle présentera l’histoire de ce quartier qui, lors du protectorat français, devait bénéficier d’un projet de rénovation urbaine mais qui a finalement fini partiellement détruit. Le quartier sera plus tard transformé en une zone à usage résidentiel et commercial après l’indépendance de la Tunisie et sera depuis connu sous le nom d’El-Hafsia. En exclusivité, à cette occasion, seront présentées au public, et ce pour la première fois, de nombreuses photographies de la fin du XIXe et XXe siècles, de la collection personnelle de Bernard Allali, président de l’Association des arts et traditions populaires des juifs de Tunisie. Le visiteur pourra aussi découvrir, lors du vernissage, une série de témoignages filmés de juifs tunisiens vivant en France ainsi qu’un court-métrage réalisé par Mo Scarpelli et Margaux Fitoussi sur El-Hara autour d’un entretien avec le célèbre écrivain Albert Memmi, qui a décrit de façon si vivante ce quartier dans ses romans et ses essais. Le jour-même, à 19h, se tiendra une table-ronde sur El-Hara d’hier et d’aujourd’hui avec la contribution de Faika Bejaoui, architecte, urbaniste et présidente Icomos Tunisie, Jacob Lellouche, président de l’association Dar El-Dhekra, et Abdessatar Amamou, historien et directeur de la Bibliothèque Ben Achour. Revenir sur l’histoire d’El-Hara, c’est nous rappeler un pant de l’héritage multiculturel et complexe de Tunis. www.kapitalis.com

























EDOUARD BEN MOUSSA


الخميس، 26 مايو 2016

JERBA / SCENES DE PELERINAGE JUIF A LA GHRIBA

C’est désormais le pèlerinage de la Ghriba. Les célébrations connaissnt leur apogée lorsque se tient la traditionnelle procession qui réunit, au delà des communautés juives de Djerba, celles de toute la Tunisie et de la Diaspor et la visite de la kharja. Il est de coutume en effet qu’une procession qui associe également musulmans et chrétiens aux fidèles juifs, se déroule, honorant la Menara, précieusement gardée dans les locaux attenants à la Ghriba, la plus ancienne synagogue d’Afrique du nord. Enveloppée de foulards qui seront plus tard mis aux enchères, la Menara, un chandelier qui ressemble à une pyramide à cinq étages est exhibé aux alentours dans une liesse générale. Cette Hiloula (pèlerinage) de la Ghriba est célébrée chaque 18 du mois hébraïque de Iyyar Ce jour est celui de la fête juive de Lag Ba Omer qui intervient 33 jours après Pessah, mettant fin à une période de deuil. Il s’agit donc d’un jour de fête qui prend quasiment l’allure d’un carnaval et d’une célébration du printemps. La veille, il est de coutume pour les pèlerins de se plonger dans la lecture du Zohar, le grand livre de la mystique juive. En ce sens, la Hiloula de la Ghriba est aussi une célébration d’un grand rabbin, Rabbi Shimon Bar Yohai qui fut persécuté au deuxième siècle et qui fut un exégète de la Kabbale et du Zohar. La tombe de ce rabbin est d’ailleurs l’objet d’un pélerinage. En outre, le pèlerinage de la Ghriba célèbre aussi un autre rabbin kabbaliste, Rabbi Meir Bal Nich. Le traditionnel avis annonçant la Hiloula de la Ghriba est placardé, comme de coutume, sur les panneaux du fondouk attenant à la synagogue historique. Cet avis est également diffusé vers les candidats au pèlerinage qui ne devraient pas manquer d’être nombreux, cette année.