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الجمعة، 5 فبراير 2016
KHEIREDDINE,ministre et penseur réformateur,fondateur de la SADIKI
Kheireddine Pacha ou Khérédine Pacha), encore appelé Kheireddine Ettounsi , né en 1822 ou 1823 et décédé le 30 janvier 1890 à Istanbul (Turquie)1, est un homme politique tunisien d'origine circassienne.
Kheireddine a poursuivi une carrière dans l'armée : il devient chef de bataillon en 1840 ; la première preuve connue de son existence date d'ailleurs de cette époque, alors qu'il signe une lettre le 25 juillet de cette même année2. En 1842-1843, il est attaché à l'intendance de la cavalerie, exclusivement composée de mamelouks3. Il devient chef d'escadron en février 1842, lieutenant-colonel en août 1845 et colonel en octobre de la même année3. En juin 1850, il est nommé général de brigade et commandant de la cavalerie, succédant ainsi à Ahmed, frère du grand vizir Mustapha Khaznadar3. Comme la cavalerie est cantonnée à La Manouba, à l'ouest de Tunis, Kheireddine s'y construit un palais3. En octobre 1853, il est promu général de division qui est le plus haut grade militaire après celui du bey3. Ce grade élevé lui permet d'accéder à la tête du ministère de la Marine de 1857 à 18624.
Il voyage beaucoup en Europe au cours de diverses missions, notamment celle qui consiste à défendre les intérêts de la Tunisie face à Mahmoud Ben Ayed dans le cadre de l'affaire qui touche ce dernier. C'est au cours de ces voyages qu'il réalise la montée en puissance du monde occidental.
Homme franc et patriote, il remet maintes fois sa démission à cause d'un désaccord avec les méthodes du bey. Au cours de la période durant laquelle il se retire de la scène politique (1862-1873), il se consacre à la rédaction de son fameux ouvrage, Le plus sûr moyen pour connaître l'état des nations, dans lequel il expose les causes de la décadence de la Tunisie et plus généralement du monde arabo-musulman.
En octobre 1873, il revient au pouvoir en succédant à Mustapha Khaznadar5 — qu'il aura contribué à destituer après l'avoir accusé de détournement de fonds publics avec la complicité du favori Mustapha Ben Ismaïl — comme grand vizir ; il promet alors de moderniser le pays : il réforme en effet les douanes, les habous, la mosquée Zitouna et la justice tunisienne. Il crée également une bibliothèque et fonde le Collège Sadiki en 18756, qui met en avant de nouvelles méthodes d'enseignement plus séculaires sous la direction de Mohamed Larbi Zarrouk. Il fonde aussi l'importante administration des habous, plaçant à sa tête le réformateur Mohamed Bayram V, l'administration de la ghaba (forêt d'olivier de la région tunisoise), avec à sa tête Hassouna Ben Mustapha, et l'administration des biens domaniaux sous la direction de Mohamed Ben Cheikh. Son gouvernement est composé d'hommes intègres et compétents comme les généraux Husseïn et Rustum.
En 1877, le sultan ottoman, en guerre avec la Russie, demande à Sadok Bey, en exécution du firman de 1871, de lui fournir une aide militaire. Kheireddine soutient la demande du sultan tandis que le bey veut y opposer un refus pur et simple.
Cependant la sécheresse vient tarir la souscription et même les revenus publics, ce qui oblige Kheireddine à diminuer le train de vie de l'État, y compris la liste civile du bey et de sa famille. Face à cet affront, le bey force Kheireddine à démissionner le 21 juillet 1877. Toutefois, le sultan ottoman Abdülhamid II fait appel à lui et le nomme grand vizir de l'Empire ottoman, poste qu'il occupe de 1878 à 18797.
Il se retire ensuite à Istanbul où il meurt en 1890. Sa dépouille est rapatriée le 9 avril 1968 pour être inhumée au cimetière du Djellaz à Tunis8.
wikipedia
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من فضلك اخي اذا متوفر عندك كتاب مذكرات خير باشا التونسي
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