Président de l’Union syndicale des travailleurs de Tunisie (USTT),membre du Parti communiste tunisien (PCT), Hassan Saâdaoui est décédé, le 12 février 1963, à la suite de sa convocation par le Ministère de l’Intérieur dans le cadre d’une instruction ouverte au lendemain de l’interdiction de son parti. Hassen Saadaoui a œuvré en 1956 pour l'unité du mouvement syndical tunisien en mettant fin à l'activité de l'Union syndicale des travailleurs de Tunisie (USTT) et en mettant les militants de l’USTT, son personnel à la disposition de l'UGTT, son siège (celui de la rue de Grèce), son centre médico-social ( situé à la rue Essadikia) à la disposition de l’Etat qui les a rétrocédés à l’UGTT Une Fondation Hassan Saâdaoui pour la démocratie et l’égalité, est fondée ànson honneur , présidée par Habib Kazdoghli,
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الجمعة، 1 مايو 2020
الخميس، 10 مايو 2018
ذكرى وفاة النقابي محمد علي الحامي Commémoration du décès de Mohamed Ali El Hammi le 10 mai 1928ِِ
PLACE MOHAMED ALI EL HAMMI |
Mohamed Ali El Hammi , né le 15 octobre 18901 à El Hamma et décédé le 10 mai 1928 en Arabie saoudite, est considéré comme le père du syndicalisme tunisien. Originaire d'El Hamma, dans le sud du pays, El Hammi fréquente l'école primaire à l'âge de huit ans1. À la mort de sa mère, il émigre avec son père à Tunis et doit quitter l'école de son village alors qu'il est en quatrième année de l'enseignement primaire2. Ils s'installent à Bab El Jazira et El Hammi y fait notamment la connaissance de Tahar Haddad2. Il débute sa vie professionnelle comme chauffeur personnel du consul de Hongrie à Tunis. Il devient également coursier ou porteur avant de passer son permis de conduire en 19082. Il part en Allemagne pour obtenir un diplôme en sciences politiques et économiques. À son retour à Tunis au mois de mars 19242, El Hammi noue des contacts avec des personnalités nationalistes comme Habib Bourguiba et Tahar Sfar et décide, avec le soutien de proches collaborateurs dont Tahar Haddad, de fonder un projet de coopérative dont le conseil de constitution se tient le 29 juin 19241 et qui prendra pour nom « Mutuelle économique tunisienne »2. Durant la conférence prononcée pour l'occasion à Tunis, El Hammi indique les raisons de son intérêt pour les sciences économiques : Le projet dont il préside le comité de direction élu le 6 juillet réussit à gagner l'enthousiasme du milieu artisan et ouvrier. Mais la précarité dans laquelle se trouve plongée la population, et en particulier la classe ouvrière, le pousse à abandonner momentanément son projet de coopérative ; il se convainc de la nécessité de fonder des syndicats indépendants pour mieux défendre les intérêts des ouvriers tunisiens. La grève des ouvriers à Tunis, le 17 août annonce la fondation du premier syndicat autonome sous sa direction et marque rapidement l'adhésion et l'estime des ouvriers pour sa solidarité dans leurs revendications. Le 25 février 1925 il est arrêté avec les autres dirigeants communistes et, durant la fouille de son logement, la police trouve quarante livres écrits en allemand2. Il est jugé pour atteinte à la sécurité intérieure de l'État après cinq jours de procès, du 12 au 17 novembre 19252. Il est condamné le 28 novembre 1925 à dix ans d'exil1. Statue d'El Hammi à El Hamma Parti en Italie, en Turquie puis en Égypte, il est à chaque fois expulsé. Il s'installe finalement dans la péninsule arabique où il s'occupe de donner des leçons d'économie et de travailler comme chauffeur pour des navettes de transports entre La Mecque et Djeddah. Le 10 mai 1928, il décède dans un mystérieux accident de la route. Le 6 avril 1968, sa dépouille est rapatriée à Tunis. Un monument à sa gloire est inauguré le 20 mai 2001 dans sa ville natale WIKIPEDIA
محمد علي الحامي ومختار العياري أثناء محاكمة 1925 |
6AVRIL 1968 RETOUR D DEPOUILLES A TUNIS |
الاثنين، 4 ديسمبر 2017
السبت، 28 يناير 2017
Commemoration / MAHMOUD MESSADI , ECRIVAIN , HOMME POLITIQUE ET SYNDICALISTE
Mahmoud Messaadi ,né le 28 janvier 1911 à Tazarka et décédé le 16 décembre 2004 à La Marsa, est un écrivain et homme politique tunisien. Il est souvent considéré comme l'un des grands auteurs de la littérature arabe contemporaine. Mahmoud Messadi étudie à Tunis de 1926 à 1933 puis effectue des études de langue arabe et de lettres françaises à la Sorbonne de 1933 à 1936 . En 1947, il obtient une agrégation en langue, littérature et civilisation arabes.
Sous le régime du protectorat français, Messadi lutte contre les injustices qui accablent ses concitoyens en adhérant au Néo-Destour en 1934, puis à l'Union générale tunisienne du travail dont il est secrétaire général de 1948 à 1953. Il est également rédacteur en chef de la revue Al Mabâhith de 1943 à 1947.
Après l'indépendance, il occupe le poste de secrétaire d'État (ministre) de l'Éducation nationale, du 6 mai 1958 au 24 octobre 1968. Il contribue à mettre en place un système éducatif moderne, bilingue et étendu à tout le territoire, installe la nouvelle université tunisienne et supprime les médersas traditionnelles2. Messadi est ensuite nommé inspecteur général de l'enseignement, ministre d'État du 7 novembre 1969 au 12 juin 1970 puis ministre des Affaires culturelles du 30 novembre 1973 au 9 décembre 1976. Il fonde en 1975 la revue La vie culturelle. Il est également député à l'Assemblée nationale à partir de novembre 1959 et la préside de novembre 1981 à octobre 1987.
wikipedia
Photos : http://www.leaders.com.tn/article/7166-messadi-familier
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