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الاثنين، 5 ديسمبر 2016
الاثنين، 17 أغسطس 2015
DAR BEN JEMAA / MARSA CUBES / LA MARSA / MAISON D'HOTES
Dar Marsa-Cubes a emprunté son nom au quartier chic de La Marsa Cubes situé au nord-ouest de Tunis, en bord de mer. Une très belle réalisation de l’architecte franco-tunisien Olivier Cacoub à qui l’on doit également des bâtiments prestigieux sur la Côte méditerranéenne. Ses influences sont multiples, architecture traditionnelle, art déco, modernisme. Acquise dans les années 80 par la famille Ben Jemaa, elle est toujours dans la famille mais fait aujourd’hui office de maison d’hôtes. Elle propose cinq chambres et suites réparties dans différentes parties de la maison, la chambre Musc plus intime donnant sur une petite cour, la chambre Fella très lumineuse, la suite Ambre avec un lit encastré, une belle salle de bains et un petit salon décoré de céramique, la suite Yasmine avec une salle de bains avec jacuzzi, un salon indépendant donnant accès à une deuxième chambre et une terrasse sur les toits. Enfin, la suite Fatma, la plus somptueuse, avec sa chambre de style Louis XV, sa salle de bains en marbre, son ravissant salon aux murs couverts de céramiques signées Chemla. Différents salons au rez-de-chaussée, terrasse et piscine lovée dans le jardin complètent cette très belle adresse.
http://maisondhote.com/fr/dar-marsa-cubes-673
الأحد، 16 أغسطس 2015
PALAIS BEN AYED / DEVENU AMBASSADE BRITANNIQUE /LA MARSA
Dès 1840, Mahmoud Ben Ayed parvient à se hisser aux plus haut postes de l’État tunisien. Il y accapare une grande partie des fermes fiscales de l’État et plusieurs caïdats lui sont cédés. Il parvient à se faire désigner comme ministre du Commerce du bey. Il se rapproche S.A.R d’Ahmed Ier Bey et, surtout, de son ministre des Finances et de l’Intérieur, Mustapha Khaznadar. Il place son complice, Nessim Samama, comme directeur de la trésorerie. On apprend plus tard que c’est à partir de cette époque que Ben Ayed transfère des sommes importantes vers l’étranger et sollicite la nationalité française pour se placer sous la protection du consul de France ou s’expatrier lui-même.En 1857, le nouveau bey de Tunis S.A.R Mohammed, face aux déficits du trésor tunisien, met en place une commission spéciale pour apurer les comptes de l’État. Elle est composée du comte Giuseppe Raffo, Italien au service du bey comme ministre des Affaires étrangères, de Mustapha Saheb Ettabaâ, ancien ministre qui jouit d’une réputation « d’honnêteté et de justice proverbiale » selon Léon Roches (consul français de l’époque), du premier secrétaire beylical et homme de confiance de S.A.R Mohammed Bey, et enfin du ministre et général Husseïn.
Très vite, la réalité des sommes détournées devient faramineuse : on parle de plus de vingt millions de piastres tunisiennes, ce qui correspond quasiment à la dette de l’État tunisien envers les banques étrangères et serait équivalent au budget de l’État tunisien pendant un an et demi. À cette époque, Ben Ayed est déjà en France. Comme le recours à la force est impossible, le gouvernement envoie plusieurs émissaires, dont les généraux Husseïn et Rachid, pour tenter de le ramener en Tunisie mais rien n’y fait ; celui-ci mène alors grand train à Paris et finit ses jours à Constantinople.
الأربعاء، 12 أغسطس 2015
DAR EL KAMILIA / RESIDENCE DE L'AMBASSADEUR DE FRANCE / LA MARSA
Dar El Kamila est un palais tunisien situé à La Marsa et qui abrite la résidence de l'ambassadeur de France en Tunisie.
La résidence d'été construite en 18001 est d'abord appelée Borj Monastiri2, du nom d'un notable issu d'une famille bourgeoise tunisoise, le caïd Ahmed al-Munastiri, qui y apporte des aménagements importants pour ses visites estivales. Cette famille d'origine turque, aujourd'hui éteinte et originaire de la ville de Monastir en Turquie, s'est installée à Tunis au début du règne des Husseinites. Elle a fourni quelques riches négociants de chéchias avant leur intégration à la cour beylicale : trois mariages princiers viennent consacrer la mainmise de cette famille sur le sérail du bey entre 1822 et 1837, date de la mort du caïd Ahmed.
Le Borj Monastiri lui est offert par son beau-père, le souverain Mahmoud Bey, vers 18223. Après avoir été occupée par des princes, dignitaires et notables de Tunis, cette maison de plaisance est attribuée en 1857 par les autorités beylicales au consul de France, Léon Roches, qui la rebaptise Dar El Kamila, un nom qui évoque la perfection1. Elle devient la résidence de l'ambassadeur de France en Tunisie après l'indépendance du pays. Ce palais est d'une très grande importance architecturale
السبت، 8 أغسطس 2015
PALAIS ESSAADA / MUNICIPALITE DE LA MARSA
Le palais Essaâda est un palais tunisien situé à La Marsa et qui abrite aujourd'hui le siège de la municipalité. Il est construit par le souverain Naceur Bey à l'intention de son épouse Lella Kmar1, une odalisque circassienne née en 1862 et ayant épousé déjà deux beys avant lui, Sadok Bey et Ali III Bey. L'architecture et l'ornementation sont un mélange de styles hispano-mauresque, italien et français2.
À la mort de Naceur Bey, le palais reste la propriété de Lella Kmar, qui s'en occupe grâce à l'héritage que lui a laissé son époux. Comme elle n'a jamais eu d'enfants, elle offre tous ses biens dont le palais au Cheikh El Médina, Chedly Haïder, et à son épouse, qui deviennent propriétaires en 19421, au décès de Lella Kmar. En 1953, le couple le cède à l'État tunisien car ils ne peuvent plus s'en occuper et le préserver.
Il devient donc un palais pour les dignitaires étrangers2. Le 20 octobre 1956, le souverain Lamine Bey y reçoit le roi du Maroc Mohammed V. Lors de la proclamation de la République en 1957, le président Habib Bourguiba s'installe dans ce palais et l'agrandit sur une partie des décombres du palais Dar El Tej, un ancien palais beylical2. Lorsque Bourguiba s'installe dans le nouveau palais présidentiel de Carthage, le palais redevient une résidence d'hôtes et accueille notamment Élisabeth II2. La municipalité de La Marsa s'y installe par la suite et, le 30 juillet 2002, le palais devient un monument classé
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