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الخميس، 6 يونيو 2019
الثلاثاء، 22 مايو 2018
Archives de l'Affaire du ministre BEN AYED ارشيف حول قضية الوزير محمود بن عياد
L'affaire Mahmoud Ben Ayed est une affaire judiciaire tunisienne qui dure de 1857 à 1876 et découle des détournements de fonds publics de Mahmoud Ben Ayed, de son associé, le directeur de la trésorerie Nessim Samama, et surtout du grand vizir Mustapha Khaznadar.
L'affaire est l'un des exemples les plus frappants de la mauvaise gestion des deniers publics par des ministres corrompus et des proches du pouvoir. Tous ces détournements et gestions irresponsables ont conduit l'État tunisien à la faillite et à une dépendance financière vis-à-vis de l'Europe, l'une des causes de l'instauration du protectorat français de Tunisie. Plusieurs hommes politiques de l'époque ont relaté les principaux évènements de cette affaire, dont Ibn Abi Dhiaf et le général Husseïn.
WIKIPEDIA
الجمعة، 8 سبتمبر 2017
PROCES DE TAHAR BEN AMMAR /8 SEPTEMBRE 1958 محاكمة الطاهر بن عمار
8septembre1958: procès de Tahar ben Ammar. Bechir ben Yahmed, directeur du journal L'Action se désolidarise du procès. Il doit quitter le journal. Mohamed Masmoudi qui le soutient doit démissionner
En 1958, Tahar Ben Ammar,ancien premier ministre signataire de l'indépendance de la Tunisie, alors député, est la cible d’une cabale orchestrée par Bourguiba et Wassila Ben Ammar, future première dame, en raison de son refus de témoigner contre l’ancien souverain, Lamine Bey, accusé de trahison et d’intelligence avec la France. Arrêté avec son épouse, il est inculpé pour malversation fiscale, recel de bijoux appartenant à la famille beylicale et hostilité à l’ordre nouveau. Déféré devant la Haute Cour de justice, il dira au policier qui lui passe les menottes à l’issue d’une audience : « Menottez-moi donc cette main qui signa l’indépendance. » Plusieurs personnalités politiques, dont Mohamed Masmoudi, Chedly Zouiten et Béchir Ben Yahmed, fondateur de Jeune Afrique, ainsi que Pierre Mendès France, Edgar Faure et Pierre July s’élèvent contre l’injustice faite à cet homme, d’autant que les multiples témoignages font tomber un à un tous les chefs d’accusation. Libre après cinq mois d’incarcération, Tahar Ben Ammar écope au final d’un redressement fiscal symbolique et se retire de la vie publique. Plusieurs années plus tard, en 1969, il recevra le Grand Cordon de l’Ordre de l’indépendance… et les regrets de Bourguiba, qui ne l’en humilia pas moins en lui accordant une grâce amnistiante alors que son innocence avait été établie
http://www.jeuneafrique.com/mag/250303/culture/tunisie-tahar-ben-ammar-lautre-pere-de-lindependance/
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