الجمعة، 24 أبريل 2020

L'Hopital Aziza Othmana Ex Hopital Sadiki مستشفى عزيزه عثمانة

Hôpital le plus ancien de Tunis, il est fondé en 1662 sous le règne de la dynastie mouradite. Baptisé à l'origine Bimaristan Al Azzafine (bimaristan des musiciens), il se situe au souk El Azzafine, territoire retenu comme bien inaliénable par la princesse Aziza Othmana. Le bâtiment de l’hôpital existe encore, au numéro 101 de la rue de la Kasbah, Dans la deuxième moitié du xixe siècle, il déménage à son emplacement actuel, qui faisait auparavant partie de la caserne militaire Qishla des Bchamkia. Un décret comptant 41 articles est signé par Sadok Bey le 5 février 1879 : il institue un hôpital destiné à soigner les pauvres et les nécessiteux. Il comporte alors 100 lits dont 18 sont réservés pour les femmes ; il accueille également les patients atteints de maladies mentales. Il prend alors le nom d'hôpital Sadiki. Il figure parmi les premiers hôpitaux à exiger des règles modernes d'organisation à l'intérieur de l'établissement et à investir dans la propreté et la prévention. Cette disposition particulière permet à Charles Nicolle et à son équipe de découvrir l'agent du typhus. En effet, les médecins notent qu'à l'hôpital Sadiki, le personnel ne contracte jamais le typhus, à part celui qui reçoit les malades et change leurs vêtements, le règlement de cette institution imposant aux malades de ne porter que les habits de l'hôpital. L'hôpital Sadiki avait un bain maure ; le malade y était rasé et débarrassé de ses poux ; il n'était alors plus contagieux. À partir de cette constatation, l'équipe conclut que des actes simples d'hygiène et la suppression du parasite suffisent à assurer la prophylaxie du fléau et sauver des vies. En 1960, l'hôpital prend son nom actuel, en hommage à l'action de la princesse Aziza Othmana. Source Wikipedia
























الخميس، 23 أبريل 2020

L'Hopital Charles Nicolle ex Hopital Français

L'hôpital Charles-Nicolle est fondé le 9 juin 1897, sous le protectorat français, et baptisé « hôpital civil français »1. En 1946, il est rebaptisé en l'honneur de Charles Nicolle, directeur de l'institut Pasteur de Tunis de 1903 à 1936 et prix Nobel de médecine en 19282. Au cours de son histoire, l'hôpital se distingue par sa vocation de pionnier en Tunisie dans certaines spécialités1 dont le diagnostic virologique, les maladies congénitales et la néphrologie pédiatrique. En 1995, il devient un établissement public hospitalo-universitaire à caractère social dont le but est « la prévention et l'amélioration du niveau de santé des individus et de la population dans son ensemble » source : Wikipedia











الأربعاء، 22 أبريل 2020

Le Cafard , une maladie des soldats français au Sud Tunisien

Le cafard est un mal du pays qui apparaît dans les années 1880 au sein la Légion étrangère et des Bataillons d’Afrique, qui tirent pour partie leur identité de cette forme de nostalgie. Identifié comme pathologie coloniale par les médecins dans les années 1910 le Cafard de Médenine, que La Dépêche tunisienne (24/2/1896) semble être la première à mentionner, et qu’elle présente comme une manifestation de la façon dont « l’esprit français vient heureusement lutter contre la nostalgie » dans un lieu où « la vie ne laisse pas que d’(…) être très monotone Il y avait de quoi attraper ‘le cafard’. Par la suite, on est parvenu à conjurer le cafard, la petite bête, mais l’autre cafard est resté, alimenté par l’éloignement et la laideur des choses (…) On a créé à la commanderie de Médenine l’ordre du cafard — sans doute pour l’amadouer en le vénérant — dont on décore militaires et civils qui ont le courage de demeurer A Médenine, le cafard ne figure pas que sur cette décoration. On le retrouve sur au moins cinq cartes postales différentes des années 1910, qui en vignette montrent des vues de la région, distribuées autour de la figure centrale de l’insecte). Ces cartes représentent ce qu’on appelle alors l’« empire » ou le « royaume du cafard » du Sud ou de l’Extrême-Sud tunisien,huit heures dans le poste sans y être absolument forcés « Etat que les géographes omettent de mentionner » (Police Magazine, 1932 : 74), et qui regroupe les villes de Médenine, Gabès, Tataouine, Ben Gardane. Par ailleurs, Médenine possède une Place du cafard, qui figure également sur les cartes postales . Devenant sujets du/au Cafard, ils scellent leur communauté, marquent leur exil et s’abandonnent à un déterminisme géographique qui les condamne à la nostalgie coloniale Le cafard possède une dimension pandémique (Granjux, 1911 ; Jude, 1907 ; Rebierre, 1909). A la fin du XIXe siècle, le tiers des légionnaires seraient affectés (Esparbès, 1899 : 1). A partir des années 1900, il se répand dans d’autres corps d’armée coloniaux et semble menacer tous les militaires européens dans l’Empire. Aussi, le début des années 1910 voient se multiplier les publications médicales sur le « cafard colonial » (Abbatucci, 1910 ; Beaussard, 1911 ; Dautheville, 1911 ; Houssin, 1916 ; Jullien, 1911 ; Navarre, 1911). « Le ‘cafard’ semble être l’α et l’ω de la pathologie mentale coloniale » (Granjux, 1911 : 826). Tout comme la nostalgie avait suscité l’intérêt des médecins du XIXe parce qu’elle affaiblissait les troupes, le cafard interpelle en particulier les médecins militaires. Le cafard colonial est qualifié de diverses façons dans les textes médicaux des années 1910. Pour les uns, « ce n’est ni une forme d’aliénation, ni un trouble mental, mais un ‘état d’esprit’, à peine une psychose Soure : Jean-François Staszak :« On n’est pas un bon légionnaire quand on n’a pas le cafard »1 : enjeux médicaux, culturels et politiques d’un sentiment géographique (1880-1930) In https://journals.openedition.org/cdg/680















الثلاثاء، 21 أبريل 2020

L'Ancien 1e Hopital français catholique Saint Louis de Tunis

La colonisation française a été précédée par les oeuvres humanitaires gratuites des missionnaires catholiques notamment par la fondation d'écoles et d'hopitaux L’hôpital Saint-Louis de Tunis est un ancien hôpital français installé par les Sœurs de Saint-Joseph-de-l'Apparition au cœur de la médina de Tunis, en Tunisie. Il est devenu de nos jours, après avoir été l'école privée catholique Saint-Joseph, la bibliothèque diocésaine de Tunis. Il se trouvait sur la rue Sidi Saber, au centre de la médina il est ouvert en octobre 1840 dans un bâtiment loué par Émilie de Vialar et dans lequel elle organise aussi une école et un dispensaire. En 1843, l’abbé François Bourgade (en), aumônier de la chapelle Saint-Louis de Carthage, crée l'hôpital destiné à la communauté française, alors que l’infirmerie Sainte-Marguerite, située sur la rue des Teinturiers (arabe : نهج الصباغين), est destinée aux Italiens et aux Maltais. En 1880, sous l’impulsion du cardinal Charles Lavigerie, il est transféré à la rue Sidi Ali Azzouz, dans une caserne sidi ameur désaffectée et plus spacieuse En 1880 la maison de Halfaouine était un hôpital italien dirigé par les sœurs franciscaines égyptiennes. En mai 1899, les sœurs en prennent possession et l’immeuble devient un orphelinat « Maghrita di SAVOIA ». Source Wikipédia

Porte de la bibliotheque Dioceseaine de Tunis ,Ancien 1e Hopital français catholique Saint Louis



L'Abbé Bourgade formateur du dispensaire , puis de l'Hopital et de l'ecole et du Collége Saint Louis et de la 1e imprimerie de Tunis





Porte de l'ancienne caserne Sidi Ameur ou a été transféré l'hopital

الاثنين، 20 أبريل 2020

De l'Hopital des Contagieux , à Ernest Conseil à La Rabta

" Quand en 1911 éclata à Tunis une épidémie de choléra, c'est sous des tentes installées en hâte sur la colline dite Rabta que le Docteur Ernest Conseil abrita ses malades. Aucun bâtiment n'existait alors qui fut propre à isoler et à soigner les contagieux. Après 1911 le même emplacement fut conservé comme lazaret. Les tentes y furent remplacées par des baraques en bois. Moins inconfortables, mais encore bien primitives, ces constructions étaient difficiles à bien désinfecter; les malades y cuisaient l’été et y gelaient l'hiver. Le compartimentage insuffisant ne permettait pas toujours un isolement correct des sujets atteints de maladies diverses. C'est cependant ce qui constitua pendant près de quarante ans le lazaret de Tunis. Il s'était bien ouvert à l'Hôpital Civil Français un service de contagieux, mais les malades, même européens atteints de peste, de variole, de lèpre ou de rage continuaient à être dirigés sur la Rabta où affluaient les Tunisiens atteints des mêmes maladies et aussi de typhus, de typhoïde, de tétanos, de méningite cérébro-spinale. C'est notamment à la Rabta que furent isolés en 1929- 30 les gens de la tribu des Douiret atteints à Tunis de peste pulmonaire. Faut-il s'étonner que la gravité de ces maladies, la crainte compréhensible qu'elles inspirent au public et aussi l'inconfort du lazaret aient donné à ce dernier une réputation telle que souvent les malades doivent y être amenés de force : ils eussent préféré mourir chez eux qu'être soignés à la Rabta. C'est au cours de l'épidémie de peste pulmonaire de 1929-30, que Dr Ernest Conseil prodigua ses dernières forces avant de mourir le 05 Juin 1930, victime de l'épidémie, il légua son nom à l'Hôpital où il est enterré." En ces temps de Covid19 nous lui rendons hommage. Dr Chédlia Leila Ben Youssef



Ernest Conseil



Rabitat Ettaam


Vue de la colline de la Rabta

Fort de la Rabta

La Rabta