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الثلاثاء، 22 مايو 2018

Archives de l'Affaire du ministre BEN AYED ارشيف حول قضية الوزير محمود بن عياد

L'affaire Mahmoud Ben Ayed est une affaire judiciaire tunisienne qui dure de 1857 à 1876 et découle des détournements de fonds publics de Mahmoud Ben Ayed, de son associé, le directeur de la trésorerie Nessim Samama, et surtout du grand vizir Mustapha Khaznadar. L'affaire est l'un des exemples les plus frappants de la mauvaise gestion des deniers publics par des ministres corrompus et des proches du pouvoir. Tous ces détournements et gestions irresponsables ont conduit l'État tunisien à la faillite et à une dépendance financière vis-à-vis de l'Europe, l'une des causes de l'instauration du protectorat français de Tunisie. Plusieurs hommes politiques de l'époque ont relaté les principaux évènements de cette affaire, dont Ibn Abi Dhiaf et le général Husseïn. WIKIPEDIA




















الأحد، 1 أكتوبر 2017

ALI BEN AMMAR ET LA RESISTANCE A L'OCCUPATION FRANCAISE EN 1881 مقاومة الاحتلال الفرنسي في الشمال التونسي

Leader de la tribu des Ouled Ayar près de Makthar, Ali Ben Ammar est en prison lors de la première expédition. Il soudoie ses geôliers pour être libéré et rejoint sa tribu début août. Son charisme et son autorité lui permettent de réunir autour de lui jusqu’à 5 000 combattants venus de toutes les tribus49. Il décide alors d’isoler la garnison française du Kef en envoyant un contingent de 1 600 hommes couper la route entre Tunis et Le Kef. Dans le même temps, il assiège l’armée tunisienne, commandée par Ali Bey, qui campe à Testour pour garder la voie ferrée. Il espère ainsi rallier à sa cause les soldats tunisiens dont beaucoup sont tentés par la désertion pour rejoindre l’insurrection. Mais ses attaques des 26 et 27 septembre sont repoussées. Il décide alors de s’en prendre au chemin de fer50. Le 30 septembre, la gare d’Oued Zarga est attaquée par les insurgés. Neuf employés européens sont massacrés : un Maltais, six Italiens et deux Français. La ligne est coupée et les renforts militaires sont assiégés lorsque le train qui les amène déraille. Ils doivent évacuer à pied. Il faut plusieurs jours pour reprendre possession de la voie ferrée51. Le 7 octobre, après plusieurs assauts infructueux, les troupes de Ben Ammar sont mises en échec par l’armée d’Ali Bey qui contre-attaque, appuyée par un détachement de soldats français. Le camp de Ben Ammar est incendié et ses troupes se dispersent52. Le 20 octobre, une colonne militaire partie du Kef et commandée par le colonel La Roque affronte les combattants de Ben Ammar dans le défilé du Khanguet El Gdim, à 18 kilomètres du Kef. Les Tunisiens sont battus et laissent plusieurs dizaines de morts sur le terrain53. Les 21 et 22 octobre, les deux armées se retrouvent face à face à Bordj Messaoudi. La défaite est à nouveau écrasante : on dénombre 200 morts tunisiens54. Le 20 novembre, trois colonnes militaires (La Roque, D’Aubigny et Philebert) convergent vers le territoire des Ouled Ayar. Ben Ammar parvient à fuir jusqu’en Tripolitaine. Les membres de sa tribu qui sont restés sur place voient leurs biens razziés et leurs combattants exécutés. L’insurrection dans le Nord est dès lors définitivement matée