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السبت، 5 نوفمبر 2016
PATRIMOINE MILITAIRE / LE GOUMIER
LE GOUMIER EST UN Militaire faisant partie d'un goum (troupe, tribu)
En Afrique du Nord à l'époque de la colonisation] c'est un Contingent supplétif de combattants recrutés parmi la population indigène.
LAUREATS TUNISIENS DU TANIT D'OR DES LONGS METRAGES AUX JCC
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NACEUR KTARI POUR SON FILM LES AMBASSADEURS EN 1976 |
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ABDELLATIF BEN AMMAR EN 1980 POUR SON FILM AZIZA |
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NOURI BOUZID EEN 1896 POUR SON FIL L'HOMME DE CENDRES |
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FERID BOUGHDIR EN 1990 POUR SON FILM HALFAOUINE |
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MOUFIDA TLATLI EN 1994 POUR SON FILM LES SILENCES DU PALAIS |
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KAOUTHER BEN HANIA EN 2016 POUR SON FILM ZAINEB HATES THE SNOW |
الجمعة، 4 نوفمبر 2016
HABIT TRADITIONNEL / LE BAKHNOUG
Un Bakhnoug est un tissage tunisien traditionnel en laine, utilisé comme un châle pour les femmes de certaines régions du Sud. Il peut être porté de différentes façons, comme une écharpe sur les épaules ou pour couvrir la tête. Compte tenu de sa finesse extrême ainsi que de son exécution qui demande beaucoup de précision, le Bakhnoug a été réservée pour les fêtes, les cérémonies de mariages et les occasions spéciales.
Comme pour de nombreux châles et foulards de tribus berbères au Maghreb, la matière de base constituant le Bakhnoug est la laine. Des motifs géométriques le décorent, tissés avec des fils en coton de couleur blanche ou multicolores. La qualité du tissu ainsi que les motifs qui le parent varient en fonction des régions ainsi que de son utilisation prévue.
Actuellement, le Bakhnoug peut aussi être utilisé par la femme tunisienne en tant qu’objet de décoration accroché sur le mur ou jeté sur un canapé, il donne une touche d’authenticité et de chaleur à la pièce qu’il décore.
http://tunisie.co/article/7046/shopping/artisanat/bakhnoug-072016#disqus_thread
EMEUTES DU JELLAZ EN NOVEMBRE 1911
L'affaire du Djellaz est une affaire judiciaire tunisienne découlant d'une émeute intervenue les 7 et 8 novembre 1911 autour du cimetière du Djellaz, le plus grand cimetière de Tunis, dont les conséquences ont été dramatiques. Elle s'inscrit dans le contexte de la conquête par l'Italie de la Tripolitaine voisine
Le 26 septembre 1911, les habitants de Tunis apprennent que la municipalité a déposé en son nom une demande d'enregistrement du domaine du Djellaz auprès de l'administration des affaires foncières dans l'intention de mettre fin aux usurpations des riverains qui allaient jusqu’à ouvrir des carrières au milieu des tombes6. les Tunisois y voient plutôt une tentative d’empiéter sur ce domaine sacré pour y construire le prolongement de la voie ferrée ou la construction d’une ligne de tramway. Des milliers de protestations sont envoyées à la Conservation de la propriété foncière et un oukil (avocat) est désigné pour défendre les intérêts de la communauté musulmane8.
La police apprend qu'une manifestation est en préparation pour le matin du 7 novembre, jour fixé pour le bornage.
Dès six heures, la police se rend au cimetière où près de 2 000 personnes sont déjà réunies à ses portes, fermées par les autorités. Vers sept heures, les oukils de la Djemaïa (administration) des habous ainsi que plusieurs cheikhs de quartiers, des notables tunisiens et les agents de police eux-mêmes annoncent à la foule que le bornage est annulé16,17. Mais malgré ces mesures, la foule refuse de se disperser et plusieurs personnes sont arrêtées dont un derviche.
Les chasseurs d'Afrique, arrivés à Bab Alioua, s'efforcent en vain de refouler les manifestants qui encombrent la rue. Pris dans la foule, ils se voient dans l'impossibilité d'avancer et le lieutenant qui les commande est désarçonné. Les zouaves viennent alors à leur rescousse, se faufilent entre les chevaux et tirent à nouveau sur la foule qui, cette fois, se disperse
Si le calme est rétabli à la mi-journée, une bagarre vite réprimée éclate dans l'après-midi à Bab El Khadra. Des Arabes assiègent une maison italienne et certains, armés de matraques, assomment presque une Italienne avant d'être arrêtés. Dans l'après-midi, des troupes arrivent de Bizerte et Hammam Lif et, dans la soirée, tous les soldats disponibles, soit 1 000 hommes environ, occupent la ville où règne un calme absolu
La nuit suivante est calme mais, dans la matinée, une nouvelle bagarre éclate entre Arabes et Italiens : un Arabe et deux Italiens sont tués. Entre neuf heures et midi, trois Italiens sont tués dans le quartier de Bab Souika, l'un d'un coup de poignard et les deux autres à coups de matraque, et une vieille femme frappée à coups de matraque dans la rue. Selon le quotidien La Lanterne, le mouvement de révolte a alors un caractère nettement italophobe et se trouve localisé dans une petite partie de la ville, occupée par toutes les forces disponibles
Le procès s'ouvre le 3 juin 1912 devant le tribunal criminel présidé par Paul Dumas, président du tribunal de Tunis.
Le verdict du procès est prononcé le 30 juin à 2 heures du matin : le président, au nom du tribunal, retient le crime de rébellion contre 35 accusés2. Après lecture des attendus et des circonstances des meurtres, il prononce sept condamnations à mort contre les accusés
À l'exception d'El Guettari et Djardjar, exécutés le 26 octobre 1912 sur la place Bab Saadoun, la peine des cinq autres condamnés est commuée en travaux forcés à perpétuité
WIKIPEDIA
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LE PROCES |
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UN JEUNE ACCUSE |
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ABDEJLIL ZAOUCH AVOCAT DES ACCUSES |
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MONUMENT COMMEMORATIF |
SALLE DE CINEMA EL HAMRA / CONVERTIE EN ESPACE CULTUREL
El Hamra ou Al Hambra, comme on l'appelait à l'époque où c'était une salle d'exploitation cinématographique, est située à la rue El Jazira, une des rues commerçantes des plus animées de la capitale qui constitue le point commun entre Tunis la médina et Tunis la ville européenne.
Deuxième salle de cinéma à Tunis, Al Hambra fut l'une des salles des plus célèbres de la capitale pendant les années 30/40. Les films hindous et égyptiens, aussi bien les comédies musicales que les mélodrames, drainaient un public très large. Puis, faute d'activités, la salle perdit sont public et ferma ses portes pendant quinze ans, elle était ruinée et agonisante quand un aventurier débarqua avec un rêve … celui de créer un espace de fiction … de création … un espace culturel …
On l'a appelé " l'homme qui réinventa Al Hambra " … Ezzeddine Gannoun, ne pouvant rester insensible à ce lieu, certes, déserté depuis des années, mais resté chargé d'histoires et de souvenirs, transforma la salle en un foyer d'arts et redonna une nouvelle dynamique au quartier et même à tout Tunis.
La salle a commencé à fonctionner officiellement en 1986. Après un petit réaménagement qui a respecté et préservé son aspect architectural, Al Hambra devint un petit théâtre de poche, conçu essentiellement pour la production, la diffusion et la formation. Ce lieu magique renaît offrant à tout artiste la possibilité de caresser son rêve et de la matérialiser.
La salle a produit des spectacles de théâtre nationaux et internationaux qui ont été sollicités pour plusieurs manifestations culturelles importantes à l'échelle internationale. Elle accueille des troupes locales et étrangères que ce soit pour leur création ou pour des cycles de représentations de leur spectacle. Elle organise des stages de formation nationaux et internationaux et elle constitue pour le jeune public un espace de rencontre essentiel.
Source : page facebook de l'espace culturel EL HAMRA
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