Le gouvernement M’hamed Chenik de 1950 à 1952 est le premier gouvernement tunisien ayant négocié les conditions d’une évolution de la Tunisie vers l’autonomie interne pendant le protectorat français
Le nouveau gouvernement est formé des personnalités suivantes7 :
• M'hamed Chenik : grand vizir ;
• Mahmoud El Materi : ministre de l’Intérieur ;
• Mohamed Ben Salem : ministre de la Santé publique ;
• Hamadi Badra : ministre du Travail et des Affaires Sociales;
• Mohamed Saadallah : ministre de l’Agriculture ;
• Salah Ben Youssef : ministre de la Justice ;
• Mohamed Salah Mzali : ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat.
Le 25 mars 1952, après avoir demandé en vain à Lamine Bey de le rencontrer en tête-à-tête, De Hauteclocque se résigne à le voir en présence des ministres tunisiens. Il exige la démission du gouvernement Chenik. Ce dernier réplique et le ton monte
En réponse au télégramme de protestation du bey, Vincent Auriol lui envoie deux de ses collaborateurs les plus proches, Jacques Kosciusko-Morizet et Jean Forgeot. De Hauteclocque profite de l’occasion pour s’imposer lors de la visite, alors que Lamine Bey refuse de le recevoir depuis l’arrestation de ses ministres. Contrairement à ses attentes, Auriol ne désavoue pas le coup de force. Il lui reproche au contraire de n'avoir toujours pas lancé d'appel au calme ni fait rappeler Ben Youssef et Badra. Privé de tout soutien (même son fils Chedly a disparu), le vieil homme cède et signe le décret nommant Slaheddine Baccouche comme grand vizir le 28 mars 1952
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