la fonction de défense et à la reconnaissance officielle de l’institution du barreau qui lui est rattachée date de1887. Le système judicaire en Tunisie est partagé entre deux justices civiles (beylicale et française) auxquelles vient s’ajouter celle des tribunaux militaires français
la catégorie des oukil-s issue de l’enseignement zaytounien est restée depuis le décret de 1897 sous la tutelle du bey,elle peine à se faire accorder les attributs de l’avocature. Malgré les tentatives de réorganiser les filières de formation, la fonction d’oukil qui subit une double concurrence et les désavantages de la langue française constitue une sous-catégorie de l’avocat en Tunisie. Etablie en 1950, elle est normalisée en 1952, après la hiérarchisation interne qui distingue quatre catégories d’avocats dans la corporation.
Une sélection assez variée des archives du barreau tunisien entre documents rares qui remontent à 1897, un échantillon de la première robe de «Loukil» (ancienne appellation de l’avocat), des portraits d’avocats ayant laissé leur empreinte en tant que militants dans le mouvement national depuis la fondation de l’Etat jusqu’à aujourd’hui et plusieurs œuvres artistiques signées par un certain nombre d’avocats, telles sont les composantes de la première exposition documentaire intitulée «Histoire du barreau tunisien et des créations des avocats». Inaugurée jeudi 23 fevrier 2017 au palais Kheireddine (musée de la ville de Tunis) à l’occasion de la célébration du 120e anniversaire de la création du barreau tunisien, l’exposition se poursuit jusqu’au 28 février.
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