Parc du Belvédère
Le parc du Belvédère est le plus grand parc de la ville de Tunis (Tunisie). Aménagé à la fin du xixe siècle, il se situe au nord de la ville européenne.
Sa création est entreprise dès l'année 1892 sur une colline couverte d'une ancienne oliveraie de 110 hectares1. Conçu par Joseph Lafacade2, alors jardinier en chef de la ville de Paris, ce parc à l'anglaise d'une centaine d'hectares se couvre progressivement de massifs, de bosquets et de pelouses3. Il est également parcouru de routes carrossables, d'allées cavalières et de sentiers piétonniers. Pour ajouter aux agréments du parc, on y transfère une midha du souk El Attarine ainsi qu'un pavillon à coupoles (koubba) d'un palais de La Manouba. En septembre 1901, un casino de style néo-mauresque est inauguré à l'entrée du parc3. Celui-ci ouvre officiellement ses portes au public en 19101. De 1963 à 1969 est aménagé un parc zoologique dessiné par des architectes paysagistes allemands de la ville de Cologne. Il comporte notamment un étang, des aires de jeux et une caféteria1.
Le haut du parc est coiffé d'un pavillon de style arabo-andalou datant du XVIIe siècle. Appelé Kobbet El Haoua, il était jadis installé dans les dépendances d'un palais de La Manouba, qui abrite aujourd'hui le Musée militaire national.
Le pavillon est composé d'une salle carrée avec abside recouverte d'une toiture d'où émergent quatre petites coupoles et une coupole centrale plus grande et côtelée. Les autorités du protectorat en font l'acquisition, le font démonter et remonter dans le parc où il vit une seconde jeunesse, déployant ses galeries, ses arcs de plâtre sculpté, ses colonnades, ses vitraux et ses panneaux de stuc ajouré. Il est un but de promenade et un havre de repos. De la terrasse, on jouit d'une vue superbe sur les frondaisons mais aussi sur le golfe de Tunis et le lointain Djebel Boukornine.
le lac aménagé dans l' enceinte du parc, est à lui seul une attraction. Pour les Tunisois, du moins, ce plan d’eau artificiel qui s’étend sur environ 3.500 mètres carrés et qui, à chaque saison d’hiver, se peuple de centaines de canards sauvages migrateurs dont parfois des espèces très rares, , se substitue aux étangs et lacs naturels inexistants. D’ailleurs, ce n’est pas sans rechigner qu’ils ont accepté qu’il soit asséché et presque défiguré avant d’être rénové. Car, et avec les années, ce lac a fini par s’envaser, engendrant, en conséquence, la défection des pompes responsables de l’oxygénation de l’eau. Le Lac, on se le rappelle encore, était devenu nauséabond et l’air dans son voisinage était devenu irrespirable à un certain moment.
la mida du belvedere
A mi-côte du flanc SE. de la colline., parmi les bosquets, a été réédifié pierre à pierre, en 1899, par le service des travaux de la Ville un charmant édifice, dit *Mida (salles d'ablutions précédant l'entrée d'une mosquée), qui tombait en ruines dans le souk El Trouk. Elle avait été construite vers 1630 par le géomancien maure, Ali Tabet conseiller du dey Youssef
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