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الأحد، 16 أغسطس 2015
PALAIS BEN AYED / DEVENU AMBASSADE BRITANNIQUE /LA MARSA
Dès 1840, Mahmoud Ben Ayed parvient à se hisser aux plus haut postes de l’État tunisien. Il y accapare une grande partie des fermes fiscales de l’État et plusieurs caïdats lui sont cédés. Il parvient à se faire désigner comme ministre du Commerce du bey. Il se rapproche S.A.R d’Ahmed Ier Bey et, surtout, de son ministre des Finances et de l’Intérieur, Mustapha Khaznadar. Il place son complice, Nessim Samama, comme directeur de la trésorerie. On apprend plus tard que c’est à partir de cette époque que Ben Ayed transfère des sommes importantes vers l’étranger et sollicite la nationalité française pour se placer sous la protection du consul de France ou s’expatrier lui-même.En 1857, le nouveau bey de Tunis S.A.R Mohammed, face aux déficits du trésor tunisien, met en place une commission spéciale pour apurer les comptes de l’État. Elle est composée du comte Giuseppe Raffo, Italien au service du bey comme ministre des Affaires étrangères, de Mustapha Saheb Ettabaâ, ancien ministre qui jouit d’une réputation « d’honnêteté et de justice proverbiale » selon Léon Roches (consul français de l’époque), du premier secrétaire beylical et homme de confiance de S.A.R Mohammed Bey, et enfin du ministre et général Husseïn.
Très vite, la réalité des sommes détournées devient faramineuse : on parle de plus de vingt millions de piastres tunisiennes, ce qui correspond quasiment à la dette de l’État tunisien envers les banques étrangères et serait équivalent au budget de l’État tunisien pendant un an et demi. À cette époque, Ben Ayed est déjà en France. Comme le recours à la force est impossible, le gouvernement envoie plusieurs émissaires, dont les généraux Husseïn et Rachid, pour tenter de le ramener en Tunisie mais rien n’y fait ; celui-ci mène alors grand train à Paris et finit ses jours à Constantinople.
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