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الأربعاء، 11 يوليو 2018

Pour la mémoire/ Un certain Juillet 2013 à travers la presse française مظاهرات جويلية 2013 ضد الاسلاميين من خلال الصحافة الفرنسية

Tunisie, juillet 2013: le rêve brisé? Source : La lâchehttp://www.leaders.com.tn/article/11927-tunisie-juillet-2013-le-reve-brise /// La lacheté de la violence individuelle et la menace du crime organisé Le 25 juillet restera une date indélébile dans l’histoire de la Tunisie, malheureusement depuis cette année ci à double titre, avec l’horrible assassinat du membre de l’ANC, originaire de Sidi Bouzid, Feu Mohamed Brahmi. Ce troisième crime politique, qui se produit en moins d’une année, est d’une gravité, qu’il ne faut pas sous-estimer. En plus du malheur qu’il cause, à la famille du défunt, à ses compagnons de route, et très vraisemblablement à toute la classe politique, et le pays dans toutes ses composantes, il fait peser une réelle menace sur l’intégrité de la société tunisienne, connue pour son caractère paisible et la gentillesse de ses ressortissants. Car cette période transitoire, n’a pas en deux années et demie, changer la profonde nature du tunisien. Il y a peu de jours sur une radio nationale, des jeunes expliquaient les conditions de sécurité optimales qu’ils ont vécues, le jour et la nuit, durant leur équipée pédestre récente de Zarzis à Tabarka, et la gentillesse de tous ceux qu’ils ont rencontrés. La Tunisie est menacée, à présent, d’une banalisation de la violence et son extension au-delà du champ politique pour atteindre dans son intégrité, sa chair et son sang, toute sa société. Par la violence individuelle, du fait de l’extrême lâcheté de celui qui la pratique, ou en bandes, celle du crime organisé. Est-ce bien cela, ce que souhaitaient les "tombeurs" pacifiques du régime déchu, qui n’avaient pour seule arme que des slogans vivifiants, prêchant pour une Tunisie libérée du joug de la dictature ? Est-ce la violence des propos tenus par le personnel politique, opposition comprise, que les tunisiens espéraient? Les Tunisiens rêvaient, pour leur pays, de liberté, de dignité et de réduction des inégalités. Ils se retrouvent menacés dans leur vie de tous les jours par la violence individuelle et lâche, qui ne vise que les personnes fragilisées par leur âge, leur handicap, voire leur sexe quand il s’agit des femmes. Et dans certaines régions à l’instar des évènements du Chaambi, par le crime organisé, structuré et préparé à toutes les éventualités. De surcroit ils assistent à un spectacle inédit et dégradant qui touche les plus hautes sphères de la société : querelles intestines, divisions multiples, et dissensions au sein de tous les partis politiques et les associations les plus diverses.






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