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الأربعاء، 19 أبريل 2017

PECHE ET COMMERCE DES EPONGES EN TUNISIE

Les éponges étaient ramassées, selon la nationalité des pêcheurs, soit au scaphandre (pour les Grecs dont c'était la spécialité) soit au trident (pour les Tunisiens et les Italiens), soit avec un système de filet traîné sur les fonds et nommé "Gangave". La pêche étant malgré tout intensive, les fonds à éponges marquèrent dès le début du XXe siècle des signes d'appauvrissement. Pour tenter de trouver des solutions à ce problème, plusieurs chercheurs publièrent des études dont la plus remarquée fut celle de messieurs Lafitte et Servonnet. A Sfax, négociants et pêcheurs s'inquiétent aussi de cette situation. Aussi en 1903, le gouvernement tunisien décide-t-il d'installer au large du port de Sfax un petit laboratoire sur pilotis qui aura pour mission d'analyser les conditions de reproduction et de croissance des éponges. Il sera dirigé pendant trois années par le professeur R. Dubois de la faculté de Sciences de Lyon, lui même assisté sur place par M. Allemand-Martin. En 1906, M. Allemand-Martin publiait les résultats de son travail qui permettaient enfin de mieux connaître la vie et la reproduction des éponges mais aussi leur mode de culture et leur rentabilté la Tunisie est actuellement un des principaux exportateurs mondiaux d'éponges naturelles mais surtout pour recommander, une fois de plus, de protéger les herbiers de posidonies et les hauts-fonds, du Golfe de Gabès en particulier qui appartiennent au patrimoine tunisien et mondial et aussi pour faire remarquer que la pêche traditionnelle des éponges le long des côtes des îles Kerkennah pourrait intéresser de très nombreux touristes. https://www.feedingknowledge.net/home/-/bsdp/5568/fr_FR http://www.webdo.tn/2016/04/26/a-peche-aux-eponges-a-vingt-metres-de-fond-apnee/ http://www.sfax1881-1956.com/port/eponges.htm










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