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السبت، 3 مارس 2018

1 mars 1924: Le combattant nationaliste Mohamed DAGHBAJI fusillé par la France ذكرى استشهاد المناضل محمد الدغباجي

Mohamed Daghbaji , né en 1885 à Wadi Ezatoun et décédé le 1er mars 1924 à El Hamma, est un fellaga tunisien, combattant de la résistance contre l'occupation française, et l'une des premières figures du mouvement national. Né dans un village situé à une trentaine de kilomètres d'El Hamma, dans l'actuel gouvernorat de Gabès, il suit un service militaire dans l'armée française entre 1907 et 1910. Confronté au chômage, il choisit de réintégrer l'armée en 1915 mais déserte durant l'année suivante avec certains de ses camarades. Il participe alors à des attaques menées contre des camps militaires français dans le sud du pays. Les autorités du protectorat décident donc de les traquer. Daghbaji mène notamment la révolte du 2 janvier 1920 avant de rejoindre un groupe de militants en Libye qui mène plusieurs operations en Tunisie. Les autorités françaises le font juger par contumace par une cour martiale, le 27 avril 1921, et condamné à la peine de mort. Il est par la suite arrêté par les forces d'occupation italiennes, ramené en Tunisie et fusillé sur la place du souk de El Hamma le 1er mars 1924 à l'âge de 39 ans. wikipedia








الخميس، 22 فبراير 2018

Journal LE TUNISIEN fondé le 7 fevrier 1907 جريدة التونسي للشباب التونسي في بداية القرن 20

Le 7 février 1907 apparut un nouveau journal tunisien, musulman, en français et qui s'est défini "Organe hebdomadaire des intérêts indigènes" ce journal c'est LE TUNISIEN. Le journal La Presse de Tunisie dans son édition du 3 février 2007 écrivit : "Voilà comment on pourrait présenter Le Tunisien, le premier journal tunisien musulman en langue française, dont le premier numéro a vu le jour le 7 février 1907, à Tunis, sur initiative d'un groupe, que certains ont appelé «parti», d'autres «groupement» ou «mouvement» connu sous l'appellation «Jeunes Tunisiens» (34 ans en moyenne)." Hebdomadaire, il était tiré au départ a quelque 2.500 exemplaires, avait élu domicile au 6, rue de la Commission, était dirigé par Ali Bach Hamba, un jeune avocat sadikien et était rédigé par une pléiade de jeunes intellectuels tunisiens maîtrisant à la fois la langue d'Ibn Khaldoun et celle de Voltaire. N'ayant jamais fait référence à la convention de La Marsa de 1883 qui avait achevé d'asseoir le pouvoir colonial absolu et direct sur le pays, les «Jeunes Tunisiens» ont cependant admis le protectorat tel que le stipule le traité du Bardo de 1881 et considéraient de ce fait que la souveraineté de la Tunisie était en partie encore une réalité. Il revendiquait de ce fait la réhabilitation de la Constitution de 1861 suspendue par Sadok Bey en 1864, suite au soulèvement des tribus déclenché par une fiscalité débridée. Le Tunisien a eu également des petits, Al Tounissi, en langue arabe à partir du 8 novembre 1909, avec un contenu et une équipe propres sous la conduite de Cheïkh Abdelaziz Thaâlbi, futur leader du mouvement national, et sous la direction de Ali Bach-Hamba, et Al Ittihad Al Islami (l'union islamique). Egalement en arabe et dirigé par Thaâlbi, ce journal a été lancé le 19 octobre 1911 suite à l'invasion de la Tripolitaine (Libye) par les forces d'occupation italiennes et avait pour objectif de mobiliser l'opinion publique nationale, arabe et islamique contre cette agression