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الاثنين، 27 أبريل 2020

Ishâq Ibn Souleyman al-Israili الطبيب اسحاق ابن سليمان الاسرائيلي


 Isaac ben Salomon HaIsraeli est un médecin et philosophe juif égyptien et tunisien des ixe et xe siècles (Égypte, entre 830 et 850 - Kairouan, entre 932 et 955). Père souvent méconnu du néoplatonisme juif, il est l'une des premières figures illustres de la communauté juive de Kairouan. Entre 905 et 907, il s’installe à Kairouan suite à la demande du dernier roi de la dynastie aghlabide, Ziyadat Allah III, et y étudie la médecine générale sous la tutelle d’Ishaq Ibn Imran, avec lequel il est parfois confondu. Sa renommée grandit fortement, et les travaux qu'il écrit sont particulièrement prisés par les médecins musulmans, considérés comme « plus précieux que des diamants. » Ses cours attirent un grand nombre d'élèves, dont les plus célèbres sont Abu Ja'far ibn al-Jazzar, un musulman, et Dounash ibn Tamim, un Juif. Vers 909, il entre au service d’Ubayd Allah al-Mahdi, fondateur de la dynastie des fatimides. Celui-ci apprécie la compagnie de son médecin, vif et fin d'esprit, et se plaît à l’exhiber, organisant notamment une joute intellectuelle entre Isaac et le Grec al-Hubaish, que le premier remporte. Il continue à être le médecin privé pour les deux successeurs immédiats aussi1. C'est à la demande du calife qu'Isaac Israeli rédige ses traités de médecine. Ils seront traduits en latin par le moine chrétien Constantin de Carthage en 1087, qui s'en attribue la paternité et les utilise comme livres de référence à l'université de Salerne, la première du genre en Europe occidentale Selon la plupart des auteurs arabes, il meurt sans descendance, à un âge fort avancé, en 932. Selon Heinrich Grätz, il aurait plus vraisemblablement vécu de 845 à 940 et selon Steinschneider, il serait mort en 950. WIKIPEDIA













الجمعة، 24 أبريل 2020

L'Hopital Aziza Othmana Ex Hopital Sadiki مستشفى عزيزه عثمانة

Hôpital le plus ancien de Tunis, il est fondé en 1662 sous le règne de la dynastie mouradite. Baptisé à l'origine Bimaristan Al Azzafine (bimaristan des musiciens), il se situe au souk El Azzafine, territoire retenu comme bien inaliénable par la princesse Aziza Othmana. Le bâtiment de l’hôpital existe encore, au numéro 101 de la rue de la Kasbah, Dans la deuxième moitié du xixe siècle, il déménage à son emplacement actuel, qui faisait auparavant partie de la caserne militaire Qishla des Bchamkia. Un décret comptant 41 articles est signé par Sadok Bey le 5 février 1879 : il institue un hôpital destiné à soigner les pauvres et les nécessiteux. Il comporte alors 100 lits dont 18 sont réservés pour les femmes ; il accueille également les patients atteints de maladies mentales. Il prend alors le nom d'hôpital Sadiki. Il figure parmi les premiers hôpitaux à exiger des règles modernes d'organisation à l'intérieur de l'établissement et à investir dans la propreté et la prévention. Cette disposition particulière permet à Charles Nicolle et à son équipe de découvrir l'agent du typhus. En effet, les médecins notent qu'à l'hôpital Sadiki, le personnel ne contracte jamais le typhus, à part celui qui reçoit les malades et change leurs vêtements, le règlement de cette institution imposant aux malades de ne porter que les habits de l'hôpital. L'hôpital Sadiki avait un bain maure ; le malade y était rasé et débarrassé de ses poux ; il n'était alors plus contagieux. À partir de cette constatation, l'équipe conclut que des actes simples d'hygiène et la suppression du parasite suffisent à assurer la prophylaxie du fléau et sauver des vies. En 1960, l'hôpital prend son nom actuel, en hommage à l'action de la princesse Aziza Othmana. Source Wikipedia
























الأربعاء، 22 أبريل 2020

Le Cafard , une maladie des soldats français au Sud Tunisien

Le cafard est un mal du pays qui apparaît dans les années 1880 au sein la Légion étrangère et des Bataillons d’Afrique, qui tirent pour partie leur identité de cette forme de nostalgie. Identifié comme pathologie coloniale par les médecins dans les années 1910 le Cafard de Médenine, que La Dépêche tunisienne (24/2/1896) semble être la première à mentionner, et qu’elle présente comme une manifestation de la façon dont « l’esprit français vient heureusement lutter contre la nostalgie » dans un lieu où « la vie ne laisse pas que d’(…) être très monotone Il y avait de quoi attraper ‘le cafard’. Par la suite, on est parvenu à conjurer le cafard, la petite bête, mais l’autre cafard est resté, alimenté par l’éloignement et la laideur des choses (…) On a créé à la commanderie de Médenine l’ordre du cafard — sans doute pour l’amadouer en le vénérant — dont on décore militaires et civils qui ont le courage de demeurer A Médenine, le cafard ne figure pas que sur cette décoration. On le retrouve sur au moins cinq cartes postales différentes des années 1910, qui en vignette montrent des vues de la région, distribuées autour de la figure centrale de l’insecte). Ces cartes représentent ce qu’on appelle alors l’« empire » ou le « royaume du cafard » du Sud ou de l’Extrême-Sud tunisien,huit heures dans le poste sans y être absolument forcés « Etat que les géographes omettent de mentionner » (Police Magazine, 1932 : 74), et qui regroupe les villes de Médenine, Gabès, Tataouine, Ben Gardane. Par ailleurs, Médenine possède une Place du cafard, qui figure également sur les cartes postales . Devenant sujets du/au Cafard, ils scellent leur communauté, marquent leur exil et s’abandonnent à un déterminisme géographique qui les condamne à la nostalgie coloniale Le cafard possède une dimension pandémique (Granjux, 1911 ; Jude, 1907 ; Rebierre, 1909). A la fin du XIXe siècle, le tiers des légionnaires seraient affectés (Esparbès, 1899 : 1). A partir des années 1900, il se répand dans d’autres corps d’armée coloniaux et semble menacer tous les militaires européens dans l’Empire. Aussi, le début des années 1910 voient se multiplier les publications médicales sur le « cafard colonial » (Abbatucci, 1910 ; Beaussard, 1911 ; Dautheville, 1911 ; Houssin, 1916 ; Jullien, 1911 ; Navarre, 1911). « Le ‘cafard’ semble être l’α et l’ω de la pathologie mentale coloniale » (Granjux, 1911 : 826). Tout comme la nostalgie avait suscité l’intérêt des médecins du XIXe parce qu’elle affaiblissait les troupes, le cafard interpelle en particulier les médecins militaires. Le cafard colonial est qualifié de diverses façons dans les textes médicaux des années 1910. Pour les uns, « ce n’est ni une forme d’aliénation, ni un trouble mental, mais un ‘état d’esprit’, à peine une psychose Soure : Jean-François Staszak :« On n’est pas un bon légionnaire quand on n’a pas le cafard »1 : enjeux médicaux, culturels et politiques d’un sentiment géographique (1880-1930) In https://journals.openedition.org/cdg/680