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الخميس، 26 يناير 2017

COMMEMORATION DU DECRET D'AHMED BEY DU 23 JANVIER 1846 ABOLISSANT L'ESCLAVAGE

L’escalavage a été aboli le 23 janvier 1846 par Ahmed Ier Bey Avant de procéder à l'abolition définitive de l'esclavage, Ahmed Ier Bey a, le 29 avril 1841, un entretien avec Thomas Reade qui lui conseille d'interdire ce commerce. Convaincu de la nécessité d'une telle action, étant lui-même fils d'une esclave et considéré comme un prince ouvert au progrès prompt à réprimer toute forme de fanatisme, il décide d'interdire l'exportation des esclaves le jour même de sa rencontre avec Reade. Procédant par étapes, il ferme le marché aux esclaves de Tunis en août et annonce, en décembre 1842, que toute personne née dans le pays est désormais libre8. Pour parer à toute forme de mécontentement, il obtient au préalable des fatwas des oulémas dont celle, catégorique et sans précédent dans le monde arabo-musulman, du bach mufti Sidi Brahim Riahi. L'abolition totale est décidée pour tout le pays par le décret du 23 janvier 1846 La Tunisie est devenue ainsi le premier pays arabe et musulman à abolir l’esclavage La France a du attendre le 27 avril 1848 et ce n’est que le 18 décembre 1865 que les USA ont mis un trait à la servitude et l’esclavage dans leur pays, la Tunisie peut être fière de cette date. WIKIPEDIA


















الخميس، 20 أكتوبر 2016

Anciens métiers militaires / LES SPAHIS

Les sbayhiya constituaient, jusqu’au XIXe siècle, un détachement de cavaliers recrutés parmi les autochtones et les Zwawa. Sa création remonte au début du XVIIe siècle (vers 1612). Au temps du mouradite Hamuda Pacha (1631-1659), ils formaient trois détachements (udjak) stationnant à Tunis, au Kef et à Béja. Un quatrième fut ajouté à une date ultérieure. Malgré la modestie de leurs effectifs (environ 600) ils étaient placés sous l’autorité d’un agha particulier. Les spahis accompagnaient le bey lors de ses déplacements à l’intérieur du pays et veillaient à sa sécurité quand il sortait avec la mahalla. Ils avaient aussi pour mission la surveillance des riches plaines céréalières de la vallée de la Medjerda, ainsi que les chemins menant à la frontière algérienne. http://www.hmp.defense.tn/index.php/site-map/personnalites-militaires-historiques/item/228-armees-et-metiers-d-armes-en-tunisie-a-l-epoque-moderne-1574-1815














الجمعة، 2 سبتمبر 2016

A la mémoire du bey nationaliste , MONCEF BEY , décédé en septembre 1948

C’était le 3 septembre 1948 : Les funérailles grandioses de Moncef Bey Pour la génération de celles et ceux qui ont aujourd’hui 80 ans, les funérailles de Moncef Bey sont restés un incroyable moment historique et une démonstration éloquente de l’amour qui entourait ce bey du peuple. Sidi Moncef, le bey du peuple Né en 1881, Moncef Bey sera investi bey du camp le 18 mai 1942 à la mort de son cousin Béchir Bey et devenait ainsi le successeur officiel de Ahmed Bey qui régnait à cette époque. Quelques semaines plus tard, le 18 juin 1942, Ahmed Bey décédait à son tour, terrassé par une hémorragie cérébrale. Un règne de onze mois C’est ainsi que le 19 juin 1942, dans la salle du trône du palais du Bardo, Moncef Bey, à l’âge de 62 ans, devenait le dix-huitième bey de la dynastie husseinite. Dès qu’il monta sur le trône, Moncef Bey abolira le baise-main et gagnera davantage encore en popularité lorsqu’il ouvrit chaque jeudi son palais à tous les Tunisiens qui avaient une requête ou une doléance. Un souverain proche du peuple Modeste, proche de son peuple, Moncef Bey aimait se promener dans les rues et les souks de Tunis et aller ainsi à la rencontre du petit peuple. Profondément nationaliste, il espérait poursuivre l’œuvre de son grand-père Mhamed Bey qui avait promulgué le Pacte fondamental. Moncef Bey ne régnera en tout que onze mois et sera destitué pour ses positions politiques par des Français revanchards qui l’exileront en Algérie puis à Pau en France. L’exil en Algérie et en France Après son abdication forcée, il passera les dix dernières années de sa vie à Pau où il décédera le 1er septembre 1948. Sa dépouille sera alors rapatriée en Tunisie et, selon ses vœux, il sera enterré au Djellaz et non pas dans la nécropole beylicale de Tourbet el Bey. Ses funérailles furent grandioses et émouvantes. Des dizaines de milliers de Tunisiens, toutes origines et toutes confessions confondues, suivirent le cortège jusqu’à la dernière demeure du bey du peuple. Une marée vivante derrière la dépouille du roi martyr Il était devenu le roi martyr d’une Tunisie qui se battait pour son indépendance et lui offrira « la plus grande apothéose jamais offerte par le peuple tunisien à l’un de ses héros » selon les propos de Slaheddine Tlatli qui témoigne que « l’on avait l’impression que les centaines de milliers de morts du Djellaz communiaient avec la marée humaine des vivants pour rendre un dernier hommage au souverain disparu ». Un mausolée au Djellaz Jusqu’en 2003, le modeste mausolée de Moncef Bey restera en l’état initial et il faudra attendre le 55ème anniversaire de son décès pour qu’il soit restauré et agrandi. Lieu de mémoire, ce mausolée témoigne à sa manière de la longue tradition husseinite de la Tunisie et démontre que Moncef Bey reste une icône de la mémoire populaire des Tunisiens. Des funérailles symboliques dans tout le pays En septembre 1948, des funérailles symboliques eurent également lieu dans toutes les villes tunisiennes pour rendre hommage à Moncef Bey avec de nombreux cortèges et des foules profondément émues. … http://www.webdo.tn/2016/09/02/cetait-3-septembre-1948-funerailles-grandioses-de-moncef-bey/



















mausolée moncef bey