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الخميس، 20 أبريل 2017

Commémoration du décès du CHEIKH MOHAMED FADHEL BEN ACHOUR le 20 AVRIL 1970

Mohamed Fadhel Ben Achour , né le 16 octobre 1909 à La Marsa et décédé le 20 avril 1970, est un théologien, écrivain, syndicaliste, patriote et intellectuel tunisien. Successivement mufti malékite en 1953 puis cadi auprès du tribunal du Charaâ en 1956, il entre à l'indépendance dans la magistrature au nouveau poste de président puis de premier président de chambre à la Cour de cassation. En 1962, il est nommé par le président Bourguiba comme premier mufti de la République, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort, alors qu'en 1961 il devient doyen de la faculté de la charia et de théologie, nouvelle dénomination de l'Université Zitouna4 WIKIPEDIA



Avec Hassan Hosni Abdelwahab

إضافة تسمية توضيحية


avec le roi Hassan II

avec la reine Elisabeth


avec Taha Hussein


avec le roi Fayçal


à l'UGTT


الخميس، 5 يناير 2017

CHARLES NICOLLE ,Ancien DIRECTEUR DE L'INSTITUT PASTEUR DE TUNIS et lauréat du PRIX NOBEL


Charles Nicolle (21 septembre 1866 à Rouen, France - 28 février 1936 à Tunis) est un médecin et microbiologiste français. Il est lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine de 1928 En 1903, succédant à Adrien Loir, il prend la direction de l’Institut Pasteur de Tunis fondé en 1893, qu’il dirige jusqu’à sa mort. Sa démission de son poste de professeur suppléant à Rouen et son départ pour Tunis sont motivés par de continuelles tensions avec l'École de médecine (dont dépend son laboratoire) et son directeur Raoul Brunon7. Il arrive en Afrique du Nord à un moment propice : le rôle pathogène des agents infectieux est de mieux en mieux cerné. Et il se retrouve confronté, dans ce lieu d'échanges entre populations, à de nombreuses maladies africaines peu étudiées en Europe. Il choisit le cobaye comme animal de laboratoire mais il utilise aussi l'expérimentation humaine8. Il mène des recherches sur diverses maladies infectieuses, dont le typhus, la brucellose, la leishmaniose, le paludisme, le kala azar ou encore le trachome. Il décrit le rôle vecteur des animaux dans leur mode de propagation, et insiste sur l'existence d'« infection inapparente ». Il travaille avec Ernest Conseil et Charles Comte sur une épidémie de typhus exanthématique qui sévit dans Tunis. L’équipe démontre en 1909 que l’agent vecteur de la maladie est le pou. En effet, les médecins notent qu’à l’hôpital Sadiki, le personnel ne contracte jamais le typhus, contrairement aux agents de l'hôpital qui reçoivent les patients et changent leurs vêtements (le règlement de cette institution imposait aux malades de ne porter que les vêtements de l’hôpital). L’hôpital Sadiki, ancienne caserne, avait un bain maure. Le malade y était rasé et débarrassé de ses poux ; il n’était plus contagieux. À partir de cette constatation, l’équipe conclut que des actes simples d’hygiène et la suppression du parasite suffisent à assurer la prophylaxie du fléau et à sauver des vies. Nicolle reçoit le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1928 « pour ses travaux sur le typhus1 », et est élu membre de l’Académie des sciences en 1929. Charles Nicolle est resté très attaché à sa Normandie natale, mais il a aussi beaucoup aimé la Tunisie, qui l’a adopté. Il est enterré à l’Institut Pasteur de Tunis. Sur sa tombe, on peut voir deux rameaux entrelacés, pommier et olivier, symboles de la Normandie et de la Tunisie. L’ancien hôpital civil français de Tunis porte son nom depuis 1946. En 1953, l’Hôpital général de Rouen décide également, en reconnaissance de ses travaux, de prendre son nom WIKIPEDIA













الجمعة، 5 فبراير 2016

KHEIREDDINE,ministre et penseur réformateur,fondateur de la SADIKI









Kheireddine Pacha ou Khérédine Pacha), encore appelé Kheireddine Ettounsi , né en 1822 ou 1823 et décédé le 30 janvier 1890 à Istanbul (Turquie)1, est un homme politique tunisien d'origine circassienne. Kheireddine a poursuivi une carrière dans l'armée : il devient chef de bataillon en 1840 ; la première preuve connue de son existence date d'ailleurs de cette époque, alors qu'il signe une lettre le 25 juillet de cette même année2. En 1842-1843, il est attaché à l'intendance de la cavalerie, exclusivement composée de mamelouks3. Il devient chef d'escadron en février 1842, lieutenant-colonel en août 1845 et colonel en octobre de la même année3. En juin 1850, il est nommé général de brigade et commandant de la cavalerie, succédant ainsi à Ahmed, frère du grand vizir Mustapha Khaznadar3. Comme la cavalerie est cantonnée à La Manouba, à l'ouest de Tunis, Kheireddine s'y construit un palais3. En octobre 1853, il est promu général de division qui est le plus haut grade militaire après celui du bey3. Ce grade élevé lui permet d'accéder à la tête du ministère de la Marine de 1857 à 18624. Il voyage beaucoup en Europe au cours de diverses missions, notamment celle qui consiste à défendre les intérêts de la Tunisie face à Mahmoud Ben Ayed dans le cadre de l'affaire qui touche ce dernier. C'est au cours de ces voyages qu'il réalise la montée en puissance du monde occidental. Homme franc et patriote, il remet maintes fois sa démission à cause d'un désaccord avec les méthodes du bey. Au cours de la période durant laquelle il se retire de la scène politique (1862-1873), il se consacre à la rédaction de son fameux ouvrage, Le plus sûr moyen pour connaître l'état des nations, dans lequel il expose les causes de la décadence de la Tunisie et plus généralement du monde arabo-musulman. En octobre 1873, il revient au pouvoir en succédant à Mustapha Khaznadar5 — qu'il aura contribué à destituer après l'avoir accusé de détournement de fonds publics avec la complicité du favori Mustapha Ben Ismaïl — comme grand vizir ; il promet alors de moderniser le pays : il réforme en effet les douanes, les habous, la mosquée Zitouna et la justice tunisienne. Il crée également une bibliothèque et fonde le Collège Sadiki en 18756, qui met en avant de nouvelles méthodes d'enseignement plus séculaires sous la direction de Mohamed Larbi Zarrouk. Il fonde aussi l'importante administration des habous, plaçant à sa tête le réformateur Mohamed Bayram V, l'administration de la ghaba (forêt d'olivier de la région tunisoise), avec à sa tête Hassouna Ben Mustapha, et l'administration des biens domaniaux sous la direction de Mohamed Ben Cheikh. Son gouvernement est composé d'hommes intègres et compétents comme les généraux Husseïn et Rustum. En 1877, le sultan ottoman, en guerre avec la Russie, demande à Sadok Bey, en exécution du firman de 1871, de lui fournir une aide militaire. Kheireddine soutient la demande du sultan tandis que le bey veut y opposer un refus pur et simple. Cependant la sécheresse vient tarir la souscription et même les revenus publics, ce qui oblige Kheireddine à diminuer le train de vie de l'État, y compris la liste civile du bey et de sa famille. Face à cet affront, le bey force Kheireddine à démissionner le 21 juillet 1877. Toutefois, le sultan ottoman Abdülhamid II fait appel à lui et le nomme grand vizir de l'Empire ottoman, poste qu'il occupe de 1878 à 18797. Il se retire ensuite à Istanbul où il meurt en 1890. Sa dépouille est rapatriée le 9 avril 1968 pour être inhumée au cimetière du Djellaz à Tunis8. wikipedia

LE PENSEUR TUNISIEN IBN KHALDOUN PRECURSEUR DE LA SOCIOLOGIE : OEUVRE ET ECRITS