‏إظهار الرسائل ذات التسميات MUSIQUE de Tunisie / CHANTS RELIGIEUX. إظهار كافة الرسائل
‏إظهار الرسائل ذات التسميات MUSIQUE de Tunisie / CHANTS RELIGIEUX. إظهار كافة الرسائل

السبت، 25 يونيو 2016

ANCIENS RITES SOUFIS DES CONFRERIES RELIGIEUSES

Six grandes confréries principales se sont partagé l’espace social et politique tunisien, tout au long des siècles derniers. Leur puissance économique, leur implantation et leur influence vont constituer leurs atouts dans toute négociation avec le pouvoir husseinite ainsi qu’avec la puissance coloniale. • La Kadiria : Fondé par Sidi Abdelkader Al Jaylali en Irak elle est la Tarîqat de l’empire Ottoman donc du pouvoir Husseinite (jusqu’à une certaine époque). Elle est la plus ancienne et la plus importante en terme d’adhérents (Atbaâ) qui comptaient à l’époque coloniale prés de 118000, ainsi que 109 Zaouïas réparties sur tout le territoire du pays, la Zaouïa mère est situé a Menzel Bouzelfa ; la plus influente est celle du Kef connue historiquement pour avoir pris le parti de l’invasion coloniale en 1881. • La Rahmania : Dont la fondation remonte au 18èmesiècle, avec la Zaouïa du Kef, ses adhérents comptent 114000 avec un réseau de 47 Zaouïas. C’est une confrérie qui s’est illustré par ses positions hostiles au pouvoir beylical injuste lors de la révolte de 1864, et contre l’invasion française en 1881. • L’Îssaouia : C’est la confrérie du « bon petit peuple » de Tunisie, fondée par Sidi Mohammed Ben Îssa à Meknès (Maroc). Célèbre pour son rituel extraordinaire et spectaculaire dans la partie de la transe avec des scènes de « fakirisme » d’avaleurs de lobes de cactus, de scorpions et autres tessons de verres etc ; au début du siècle précédant elle comptait plus de 37000 adhjérents et 144 Zaouïas. • La Chadhoulia : Fondée par Sidi Abul Hassan Chadhouli. La Zaouïa mère( Maqam) de la confrérie est érigée sur la colline de jellaz ; elle a d’autres Zaouïas dont les maqams de la Manoubia, de Sidi Fathallah, de Sidi Mahrez, de Sidi Abdallah Cherif et de Sidi Ali El Hattab. • La Tijania : Confrérie arrivée d’Algérie au milieu du 19ème s. par l’entremise d’Ibrahim Riahi qui en était le premier adepte ; son mausolée de la rue portant son nom est devenu la 1ère Zaouïa en 1850, et elle devient la tarîqat de la dynastie husseinite jusqu’à son extinction. C’est une confrérie controversée du fait de son allégeance inconditionnelle à la France, ce qui lui a permis de s’implanter particulièrement dans le sud tunisien (Territoire militaire) • La Madania : Confrérie d’origine Ottomane fondée par Dhafer el Madani au milieu du 19ème, son implantation en Tunisie (Sfax) est tardive, elle enregistre un rayonnement notable dans la région de Makthar. D’autres confréries de moindre envergure telles la Slaimia, l’Âzzouzia, l’Âroussia, l’Âmiria (Âouamria), l’Âlouia et la Taïebia attirent à leur tour nombre d’adeptes http://khilazwaw.blogspot.com/2010/09/soufisme-confreries-zaouias-et.html











الجمعة، 24 يونيو 2016

CHANTS RELIGIEUX / LA AISSAOUIA jadis

L’Îssaouia : C’est la confrérie du « bon petit peuple » de Tunisie, fondée par Sidi Mohammed Ben Îssa à Meknès (Maroc). Célèbre pour son rituel extraordinaire et spectaculaire dans la partie de la transe avec des scènes de « fakirisme » d’avaleurs de lobes de cactus, de scorpions et autres tessons de verres etc ; au début du siècle précédant elle comptait plus de 37000 adhjérents et 144 Zaouïas.







الخميس، 23 يونيو 2016

TROUPES DE CHANTS RELIGIEUX / LA SOULAMIYA

La confrérie Sulâmiyya incarne le soufisme confrérique, communautaire, telle qu’il a resurgi de l’obédience Qâdiriyya arusiyya à Zliten (Lybie) à la fin du XVIIe siècle. Depuis 1958, sa chorale de Tunis interprète en public les odes pieuses propres à son ordre mais aussi d’autres traditions confrériques tunisiennes telles les tayyibiya,qâdiriyya ou ‘issâwiyya (aïsssawa). Galvanisés par un unisson fusionnel, les mounshids, hymnodes, s’abîment en un chant viril gracieux, manifestation théophanique de la générosité divine, sur fond de bendirs, târ et nagharât. Les chœurs saisissants d’Al-‘Ada immergent l’auditeur au cœur d’un samaâ, écoute liturgique sous les voûtes d’une zawiya, sanctuaire soufi feutré. Les voix graves, savamment modulées, prennent des accents de chant grégorien. Eloge de la lenteur. Le quatrième intermède de cette Al-‘Ada éclate finalement en un exercice respiratoire de dhikr, invocation mystique. Plus loin, le chœur se divise en deux (Ana bwâya) : martelés par le train progressif des percussions, les refrains puis les invocations « Allah ! Allah ! » se répondent à contretemps, dans une exécution toujours retenue. Ni éclat de voix, ni battement déplacé. Le souffle contrôlé ne cède jamais à la liesse. Le paysage musical varié des différents ordres concatène ici leurs odes (Qâdiriyya,Tayyibiyya), souvent par ordre croissant de mesure. L’accélération obtenue et ses transitions modales restituent à chaque recueil sa tension originelle.





KHNIS

LA MARSA


MONASTIR


SIDI AMEUR






الأربعاء، 22 يونيو 2016

CHANTS RELIGIEUX / LA HADHRA

Hadra est d'abord un spectacle issu de la rencontre entre les chants ancestraux soufis Tunisien et Fadhel Jaziri, intellectuel tunisien, auteur et metteur en scène. Le spectacle est composé de longues complaintes d'amour pour les hommes et le Dieu tout-puissant, . Des chants interprétés jusqu'à la transe, que Fadhel Jaziri réussit à faire entrer dans le temps présent. Il ne présente pas un spectacle folklorique empli de nostalgie mais une œuvre pleine d'improvisations, de recherche d'intensité. Des textes qui racontent le vécu, les qualités morales et spirituelles de chaque confrérie, il transcrit sa propre perception de ces chants issus de la tradition, en leur offrant ses propres arrangements et idées mélodiques. Pour Fadhel Jaziri, sans la création la tradition est un poids mort. El Hadhra réveille nos sentiments les plus intimes et nous plonge dans une grande paix intérieure. source:page facebook :HADHRA
















الثلاثاء، 21 يونيو 2016

CHANTS RELIGIEUX / LA ZIARA

ZIARA est une reconstitution de la «Ziara» (visite rituelle), à partir du répertoire de quelques confréries, qui n’est présenté que rarement et par des ensembles restreints en nombre ; c’est le cas de la confrérie Issaouiya, se réclamant de Sidi M’hammed Ben Issa de Meknes, connu sous le nom du sheikh al-Kamel (le sheikh parfait) et la confrérie al-Amiriyah, se réclamant de son fondateur Sidi Amir al-Mazoughi al-Qurachi. Ces deux confréries sont présentes à travers la région du Sahel et celle de Sfax, ainsi que dans d’autres régions de Tunisie, dont Tunis, Le Kef, Tozeur et enfin en Algérie. Enfin, ZIARA essaye de dépoussiérer et mettre en exergue un patrimoine oral ancestral et un legs liturgique important. Dans son principe, « Ziara » est le fruit d'une recherche musicale méticuleuse sur les chants soufis de deux confréries, à savoir la Aîssaouia et El Aouemreya. Dans cette œuvre, le concepteur du projet n'entend pas les restaurer dans leurs formes originelles, mais se propose d'en renouveler la lecture, d'en adapter et d'en recomposer les notes et de les porter dans le langage contemporain. Une conception lumière, basée sur la technique de l'ombre chinoise et du jeu des silhouettes, des corps qui avancent et reculent, comme s'ils étaient poussés par des ressorts invisibles; des mouvements saccadés, des chevelures flottant au vent ... C'est l'ambiance d'une cérémonie religieuse où chacun vient raviver sa foi à ce foyer incandescent, et puiser dans la communauté d'idées et de sentiments un nouvel aliment à son enthousiasme عرض "الزّيارة" يستمد أنفاسه الروحانية وقبساته الصوفية من عادات المريدين في زياراتهم لأولياء الله الصالحين، وما يصاحب ذلك من ذكر لله ومدح الرسول صلى الله عليه وسلم، وغيرها من عادات التونسيين التي تعود لقرون. قرابة الـ100 عنصر على الرّكح يؤمّنون عرضا موسيقيّا فرجويّا في أجواء تتراوح بين ذكر الله ومدح رسوله والأولياء الصّالحين برؤية فنيّة محافظة على الأصل ومواكبة للتطوّرات الذّوقيّة الفنيّة ----------------------------------------------- source :page facebook : ZIARA