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الاثنين، 15 يناير 2018

Moncef bey reçoit les représentants des troupes de l'Axe le 15 janvier 1943 المنصف باي يتقبل تهاني العيد من قوات المحور

Le 15 janvier 1943 ,dans la Tunisie occupée par les forces germano-italiennes, Moncef Bey reçoit les représentants de l'Axe à l'occasion de l'Aïd el-kebir. Moncef a succédé au bey Ahmed le 19 juin 1942. Proche des nationalistes, il n'entend pas se satisfaire du rôle mineur que les autorités françaises ont réservé jusqu'alors au bey malgré le statut de protectorat. Moncef Bey initie une série de réformes qui lui valent une immédiate popularité, comme le montre ici la foule tunisienne massée devant le palais. Dès la fin de l'été 1942, le conflit couve entre le nouveau bey et le très pétainiste amiral Esteva, résident général de France à Tunis. À la suite du débarquement allié en Afrique du Nord, les troupes germano-italiennes prennent pied en Tunisie qu'elles occupent six mois durant (novembre 1942 – mai 1943). Tout en refusant de prendre parti pour les puissances de l'Axe, Moncef Bey tire profit de l'effacement de la France. Le 1er janvier 1943, il n'hésite pas à investir un nouveau gouvernement sans l'assentiment du résident général, un geste politique que le commentateur se garde bien d'évoquer. Celui-ci préfère mettre en avant l'appui du bey « au manifeste par lequel l'amiral Esteva di[t] sa fidélité au maréchal Pétain », une attaque voilée contre le général Giraud alors que la conférence d'Anfa s'ouvre à Casablanca. Le film ne révèle pas seulement l'affaiblissement de l'amiral Esteva, progressivement mis à l'écart par des collaborationnistes toujours plus zélés, mais aussi celui de la France. Aux vues traditionnelles du résident général présentant ses vœux au bey, se substituent celles du général Hans-Jürgen von Arnim, commandant en chef des troupes de l'Axe en Afrique, et de Rudolf Rahn, ministre plénipotentiaire du Reich en Tunisie. De telles images se révèlent a posteriori désastreuses pour Moncef Bey qui, malgré sa prudente neutralité, est accusé de collaboration à la libération de Tunis. Les autorités françaises saisissent ce prétexte pour déposer un souverain jugé trop indépendant. Moncef Bey, qui avait brièvement unifié le mouvement national autour de sa personne, meurt en exil à Pau en 1948. http://fresques.ina.fr/independances/fiche-media/Indepe00029/le-pouvoir-beylical-sous-l-occupation-germano-italienne.html



















الأحد، 10 سبتمبر 2017

SIGNATURE DU PACTE FONDAMENTAL LE 10 SEPTEMBRE 1857 امضاء عهد الامان

Après la Constitution de Carthage qui fut l'une des premières constitutions de l'histoire de l'humanité,Mohammed Bey promulgue le Pacte fondamental le 10 septembre 1857, premier texte qui garantit les libertés de ses sujets et leur égalité. Son successeur poursuivra cette tâche en donnant au pays une véritable Constitution, la première pour un pays musulman, en 1861. Bien qu'adopté sous la pression étrangère, visant à ouvrir le territoire au commerce international,le Pacte fondamental constitué de 11 articles reflete le mouvement réformateur acquis à la politique de l'islah, prônée par Mahmoud-Kabadou, Ibn Abi Dhiaf et Mohamed Bayram V, et parmi le dignitaires, tels que les ministres Kheireddine Pacha,





الجمعة، 19 مايو 2017

CEREMONIE D'INTRONISATION DE MOHAMED LAMINE BEY LE 15 MAI 1943

Mohamed el-Amine Bey, né le 4 septembre 18811 à Carthage et décédé le 30 septembre 1962 à Tunis2, est le dernier bey de la dynastie des Husseinites qui a régné sur la Tunisie de 1705 à 1957. Intronisé le 15 mai 1943 dans des conditions contestables suite à la destitution de son prédécesseur Moncef Bey par le général Henri Giraud en 1943, ce n’est qu’en 1948 que sa légitimité est reconnue par le peuple tunisien. Il se rapproche alors du mouvement nationaliste actif contre le protectorat français de Tunisie et en devient son représentant au plus haut niveau de l’État, n’hésitant pas à braver les résidents généraux qui se succèdent à Tunis. Marginalisé par les représentants du Néo-Destour qui lui reprochent d’avoir accepté des réformes en 1954 alors que de nombreux militants nationalistes dont Habib Bourguiba sont toujours emprisonnés, il ne prend pas part aux négociations pour l’autonomie interne qu’il ratifie en 1955, ni à celles pour l’indépendance du pays obtenue en 1956. Après une phase d’hésitations où la mise en place d’une monarchie constitutionnelle est envisagée, le nouveau gouvernement tunisien décide d’instaurer la République le 25 juillet 1957. Lamine Bey est alors expulsé de son palais ainsi que toute sa famille. Leurs biens sont saisis et plusieurs membres incarcérés. Il finit sa vie dans un appartement exigu. wikipedia